Nous venons de regarder un reportage sur les perroquets. Toutes les personnes qui participaient à l'émission, dont un vétérinaire, on dit : le ara, les 'aras, un 'ara, comme s'il y avait un H dit aspiré à la manière de haras (élevage de chevaux). Je ne vois pas la raison de cette prononciation. Remarquons bien que cela contrebalance la manie bien installée de dire un n'andicap, les zandicapés, l'handicap.
C'est très agaçant !
ARA
Peut-être se sont-ils permis cette faute pour paraître plus clairs dans leurs discours ? Ce nom n'étant pas des plus connus, ils ont dû forcer un temps de pause pour éviter une liaison pouvant rendre le tout difficilement compréhensible. J'ai du mal à croire qu'un vétérinaire puisse le faire consciemment. Mais il est vrai qu'un temps de pause s'apparente à un H aspiré, et dans ce cas là, c'est effectivement plus gênant car cela peut entraîner des fautes d'orthographe.
Oui, c'est vrai que la confusion de mot est encore plus embêtante. Il faut croire que les liaisons possibles dérangeaient leurs oreilles. C'est un peu comme ces fautes que certains font dans l'autre sens, à savoir rajouter un liaison sonore alors qu'elle n'existe pas, pour éviter les hiatus par exemple, peu agréables à l'écoute.
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amourdeliceetorgue
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Jacques
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Mais justement l'émission présentait diverses variétés de perroquets, et l'on nous en montrait un spécimen qui était l'ara, chacun étant désigné par son nom.amourdeliceetorgue a écrit :Que ne disent-ils "perroquet" au moins c'est simple et sans liaison, ou alors "quetzal" mais je crains d'autres difficultés...
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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amourdeliceetorgue
ah je n'ai pas vu l'émission.
A propos de liaisons, j'ai toujours appris qu'il fallait dire des hharicots (avec le h aspiré), or on ne se gêne pas pour me faire remarquer maintenant, avec justesse je crois, qu'on tolère des zharicots.
Alors moi je veux bien.
Mais cela n'ajoute-t-il à la confusion générale en donnant l'impression qu'on peut dire n'importe quoi n'importe comment, qu'il n'y a plus vraiment de règles, et que s'il y en a on s'en balance puisque'une tolérance un jour ou l'autre va chasser la règle.
Je vois même, dans les nouvelles du jour, qu'un sculpteur inspiré a inscrit la TOLERANCE en LETTRES monumentales à la Monnaie de Paris, pour bien montrer au populaire qu'il peut user de tout et de la langue en particulier sans aucun souci de règles puisque le maître mot de nos jours c'est le droit fondamental de les transgresser.
Au nom de la différence, de "ma différence". Je ne vais tout de même pas me laisser embêter avec une petite liaison minable et tyrannique!
La tolérance vous dis-je, faites comme vous voulez, faites comme vous le sentez. Des règles? Non mais puis quoi encore? Je dis des zaricots et des zaras, voilà, moi Monsieur.
A propos de liaisons, j'ai toujours appris qu'il fallait dire des hharicots (avec le h aspiré), or on ne se gêne pas pour me faire remarquer maintenant, avec justesse je crois, qu'on tolère des zharicots.
Alors moi je veux bien.
Mais cela n'ajoute-t-il à la confusion générale en donnant l'impression qu'on peut dire n'importe quoi n'importe comment, qu'il n'y a plus vraiment de règles, et que s'il y en a on s'en balance puisque'une tolérance un jour ou l'autre va chasser la règle.
Je vois même, dans les nouvelles du jour, qu'un sculpteur inspiré a inscrit la TOLERANCE en LETTRES monumentales à la Monnaie de Paris, pour bien montrer au populaire qu'il peut user de tout et de la langue en particulier sans aucun souci de règles puisque le maître mot de nos jours c'est le droit fondamental de les transgresser.
Au nom de la différence, de "ma différence". Je ne vais tout de même pas me laisser embêter avec une petite liaison minable et tyrannique!
La tolérance vous dis-je, faites comme vous voulez, faites comme vous le sentez. Des règles? Non mais puis quoi encore? Je dis des zaricots et des zaras, voilà, moi Monsieur.
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Jacques
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Réglons la question des haricots. C'est une idée reçue, un canular qui a été lancé il y a au moins 70 ans pour ne pas dire plus, et qui malheureusement fait encore recette. Le plaisantin qui a eu l'idée de cette facétie peut être fier de son succès. Voilà comment on fabrique de fausses croyances. Le mot haricot est et reste orné d'un H dit aspiré, il n'y a pas d'autre possibilité.
Bordas nous dit simplement que la liaison est une faute populaire fréquente.
Bordas nous dit simplement que la liaison est une faute populaire fréquente.
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Jacques
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Ils ont raison, puisque le mot commence par une voyelle.Claude a écrit :Je reviens à ces beaux emplumés. Curieusement, en Guyane où les aras sont légion et vivent souvent en liberté (sur les îles du Salut par exemple), les habitants font la liaison quand ils parlent d'eux.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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amourdeliceetorgue
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Jacques
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Il y en a d'autres, savez-vous ? Je suis chargé de répondre aux gens qui laissent des questions sur le site de DLF. Dernièrement quelqu'un s'indignait d'avoir entendu une journaliste dire « Les ventes de sapins battent leur plein », parce qu'il avait gobé, comme beaucoup, cet autre canular selon lequel on devrait dire battent son plein. En effet, un farfelu a un jour prétendu que son est un sustantif et plein un adjectif, que c'est une comparaison avec le son creux ou plein d'un tambour ou d'une cloche.amourdeliceetorgue a écrit :Réglons la question des haricots. C'est une idée reçue, un canular qui a été lancé il y a au moins 70 ans pour ne pas dire plus, et qui malheureusement fait encore recette.
Ah bon?
Ca alors j'en reviens pas !
Fariboles ! Et la personne était héberluée de mon démenti. L'expression, et c'est dûment attesté, vient du vocabulaire des gens de mer, qui disent que la marée bat son (possessif) plein (nom commun) quand elle atteint son plus haut niveau avant de redescendre. Nous ne manquons pas d'idées reçues, et j'en démolis de temps à autre.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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amourdeliceetorgue
Il est vrai qu'on n'est pas toujours suffisamment attentif à ce qu'on peut entendre de droite et de gauche. D'autant moins que parfois les idées fausses sont transmises de bonne foi par des gens qui ont naturellement le ton affirmatif et vous assènent leurs vérités avec un aplomb confondant.
Pour le sculptuer qui expose à la Monnaire de paris c'est pas un canular, voir ici:
http://www.guyferrer.com/images/dessins ... t2_vig.jpg
Pour le sculptuer qui expose à la Monnaire de paris c'est pas un canular, voir ici:
http://www.guyferrer.com/images/dessins ... t2_vig.jpg
