Les vingtenaires !
Les vingtenaires !
Un célèbre hebdomadaire désigne par cette expression la génération des jeunes agés de vingt ans. Après recherche dans le Larousse, je n'ai point trouvé trace de la dite expression. Pouvez-vous m'aider ? Merci d'avance.
- Jacques
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Rien dans le Robert ni le Hachette.
Évidemment, on peut dire que d'un point de vue morphologique il est correctement formé, mais je maintiens que ce n'est pas un argument qui justifie qu'on fabrique continuellement des tas de mots, et je continue à qualifier de barbarismes toutes ces inventions. Ce n'est pas parce qu'on dit les centenaires, les octogénaires et les trentenaires qu'on peut étendre le principe.
Évidemment, on peut dire que d'un point de vue morphologique il est correctement formé, mais je maintiens que ce n'est pas un argument qui justifie qu'on fabrique continuellement des tas de mots, et je continue à qualifier de barbarismes toutes ces inventions. Ce n'est pas parce qu'on dit les centenaires, les octogénaires et les trentenaires qu'on peut étendre le principe.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Dans le cas présent, je parierais volontiers pour un terme ancien, tombé en désuétude :
http://books.google.com/books?id=CW8GAA ... aire&hl=fr
Il faudrait chercher dans les éditions anciennes de l'Académie.
http://books.google.com/books?id=CW8GAA ... aire&hl=fr
Il faudrait chercher dans les éditions anciennes de l'Académie.
Bravo à vous codrila et merci pour votre recheche.codrila a écrit :Dans le cas présent, je parierais volontiers pour un terme ancien, tombé en désuétude :
http://books.google.com/books?id=CW8GAA ... aire&hl=fr
Il faudrait chercher dans les éditions anciennes de l'Académie.
Il est vrai que l'on trouve tout avec Google !
- Jacques
- Messages : 14475
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Le mot n’a jamais fait une entrée officielle dans le vocabulaire. Il n’est ni dans le Littré ni dans les ancienne éditions du Dictionnaire de l’Académie et, ce qui est plus caractéristique, il est absent du Dictionnaire historique de la langue française, qui donne à chaque mot de base la liste complète de ses dérivés, actuels ou passés, avec leurs différents avatars orthographiques.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
En conclusion, ce mot est impropre et reflète une fois de plus un "phantasme journalistique !". Quand donc vont-ils se calmer ?Jacques a écrit :Le mot n’a jamais fait une entrée officielle dans le vocabulaire. Il n’est ni dans le Littré ni dans les ancienne éditions du Dictionnaire de l’Académie et, ce qui est plus caractéristique, il est absent du Dictionnaire historique de la langue française, qui donne à chaque mot de base la liste complète de ses dérivés, actuels ou passés, avec leurs différents avatars orthographiques.
Pour moi le lien marche plutôt bien.
Il s'agit d'un ouvrage, Les contemporaines, ensemble de courtes histoires, précédées d'un avertissement de l'Editeur concernant l'orthographe, c'est très intéressant.
On y trouve notamment revendiqué le distinguo entre glasse (miroir) et glace (eau), les graphies suivantes: garson (au lieu de garçon), masson (au lieu de maçon) et puis ... on y trouve l'éternelle "gajure" (au lieu de gageure), qui déjà en 1781 devait poser problème pour qu'on songeât alors à le changer d'aspect dans le glossographe.
Eh bien le mot a tenu le choc!
Deux ans ans plus tard, et quelques décennies, il est toujours là.
Il a traversé les siècles, imperturbable et magnifique, portant haut son suffixe en ure que tous les petits ignorants confondent avec le suffixe en eure, et finissent par prononcer bêtement "eure", comme "à la bonne heure", au grand dam de tous les lettrés qui connaissent la règle et s'indignent de ces relâchement coupables qui poussent l'ure en eure!
Bref la "gajure", sans ambiguïté n'est pas passée, qu'on se le dise, simplification orthographique ou pas, et la gageure reste la gageure, qu'on prononce avec un U.
Il s'agit d'un ouvrage, Les contemporaines, ensemble de courtes histoires, précédées d'un avertissement de l'Editeur concernant l'orthographe, c'est très intéressant.
On y trouve notamment revendiqué le distinguo entre glasse (miroir) et glace (eau), les graphies suivantes: garson (au lieu de garçon), masson (au lieu de maçon) et puis ... on y trouve l'éternelle "gajure" (au lieu de gageure), qui déjà en 1781 devait poser problème pour qu'on songeât alors à le changer d'aspect dans le glossographe.
Eh bien le mot a tenu le choc!
Deux ans ans plus tard, et quelques décennies, il est toujours là.
Il a traversé les siècles, imperturbable et magnifique, portant haut son suffixe en ure que tous les petits ignorants confondent avec le suffixe en eure, et finissent par prononcer bêtement "eure", comme "à la bonne heure", au grand dam de tous les lettrés qui connaissent la règle et s'indignent de ces relâchement coupables qui poussent l'ure en eure!
Bref la "gajure", sans ambiguïté n'est pas passée, qu'on se le dise, simplification orthographique ou pas, et la gageure reste la gageure, qu'on prononce avec un U.
- Jacques
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Les régularisations orthographiques de 1990 ont rectifié, on écrit désormais gageüre de même qu'on écrit aigüe, ambigüité, etc., le principe étant que l'on pose désormais le tréma sur la lettre qui se prononce. Idem bien sûr pour mangeüre.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).