Perkele a écrit :Et ne trouvez-vous pas bizarre que les personnes qui conduisent une automobile soient appelées "chauffeurs" alors qu'elles ne chauffent rien du tout ?
Je vous suggère d'ouvrir le capot . . . :D
(avec précaution, pour ne pas vous bruler)
Certes...
JR a écrit :Et à propos de circulation routière, les plus disciplinés d'entre vous ont sans doute l'habitude de traverser entre les clous; même là où il n'y en a plus !
Ah ! Les bons vieux clous!
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Jacques a écrit :Utile précision ; en France le cornet en papier est cônique. En Belgique aussi, et on y met volontiers... des frites.
Pas partout : en Lorraine, un cornet est ce que dit abgech.
Cela m'a d'emblée surprise car pour moi un cornet ne pouvait être qu'en forme de corne comme les cornets surprise ou la feuille de jounal roulée en biais et cornée dans sa partie pointue dans laquelle le quincailler nous comptait des billes ou des clous.
Dernière modification par Perkele le dim. 17 août 2008, 9:52, modifié 1 fois.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Étymologiquement, le cornet est un petit cor, à cause de la forme. Appliquer ce mot à un sac en papier classique ne correspond plus à cette origine.
J'édite. Je viens de vérifier ce dont je me doutais : cor se rattache à corne, toujours à cause de la forme.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Quand j'étais enfant, à Paris, on disait aussi patinette. Trottinette est arrivé plus tard.
Fac, université : ce n'est pas la même chose. La faculté est un établissement d'enseignement supérieur. L'université est un ensemble de plusieurs facultés (je me demande pourquoi le Petit Robert écrit Faculttés avec F majuscule !).
Septante, nonante : rien à dire, c'est la logique et les Français ont oublié de se remettre à jour avec le retour au système décimal après abandon du vicésimal. Soixante-dix est incontestablement le cocktail le plus farfelu.
Huitante : même logique de retour aux sources (avec un H ajouté qui n'existait pas dans l'ancienne forme uitante ou oitante).
Dernière modification par Jacques le lun. 18 août 2008, 9:59, modifié 2 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
C'est possible que ce h se soit ajouté à cause du diphtongue. En espagnol aussi il y a des h qui ne sont pas étymologiques mais qui sont présents à cause d'un diphtongue: hueso (os), huevo (œuf), huele (il/elle flaire), hielo (glace), etc.
Vous n'êtes pas loin de la vérité : c'est une raison phonétique. J'ai trouvé : oit puis uit, donc le chiffre 8, a reçu un H au XVIIe siècle pour éviter la prononciation vit ; rappelons-nous, pendant longtemps la lettre V n'existait pas dans l'alphabet et le son V s'écrivait avec un U d'où des confusions phonétiques.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Octante n'a probablement jamais franchi les frontières de la France. C'est un régionalisme très localisé, qui eut cours dans quelques rares portions du territoire français. Une réfection de oitante, apparue vers 1278, qui voulait se rapprocher de l'origine latine octoginta.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).