J'espère avoir bien cherché et ne pas faire doublon si quelqu'un a déjà évoqué la question.
La courante prononciation du mot arguer en "gué" m'agace. Le radical est "argu" et non "argue". On dit un argument et non un arguement.
Voilà, c'est dit. Je me sens mieux...
Dans le même ordre d'idée, je regrette la disparition de la prononciation du u dans aiguiser, qui veut pourtant dire rendre aigu. Ce qui est étrange, c'est que l'on prononce ce u dans aiguille, sans le secours du tréma.
Arguer
Mais quelle est la bonne prononciation ? "argu", ou "argu-e".
Une des références du TLF précise "qu'il (le mot) est de trois syllabes", l'u et l'e étant détachés.
Et le TLF cite toute une série de références sur l'utilisation, "nécessaire" ou non, d'un tréma...
J'argue m'a toujours paru bien inélégant. Est-ce vraiment trop long de contourner la difficulté par l'emploi de la formule : "mon argument est..." ?
Une des références du TLF précise "qu'il (le mot) est de trois syllabes", l'u et l'e étant détachés.
Et le TLF cite toute une série de références sur l'utilisation, "nécessaire" ou non, d'un tréma...
J'argue m'a toujours paru bien inélégant. Est-ce vraiment trop long de contourner la difficulté par l'emploi de la formule : "mon argument est..." ?
- Jacques
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Dans notre précédent échange, je vous ai donné la liste des régularisations orthographiques se rapportant au tréma, et dans cette liste l'Académie recommande d'écrire argüer, en vertu de la règle qui veut que le tréma se mette sur la voyelle qui se prononce.
voyez ici
Le Dictionnaire de l'Académie dit :
ARGUER (u se fait entendre dans toute la conjugaison)
Cela étant, je suis d'accord avec Morphée : l'inélégance du mot et de ses conjugaisons me pousse, moi aussi, à l'éviter pour tourner mes phrases autrement.
voyez ici
Le Dictionnaire de l'Académie dit :
ARGUER (u se fait entendre dans toute la conjugaison)
Cela étant, je suis d'accord avec Morphée : l'inélégance du mot et de ses conjugaisons me pousse, moi aussi, à l'éviter pour tourner mes phrases autrement.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).