Les grains de sel, ça ne pimente pas, ça sale.JR a écrit :Quelques grains de sel pour pimenter cette discussion ...
Argot musical
- Perkele
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Le bécarre, c'est la petite chaise, n'est-ce pas ?Claude a écrit : Et c'est là qu'intervient le bécarre magique lorsqu'on veut annuler l'effet du dièse ou du bémol.
Pour moi, "mettre un bémol" signifiait : apporter une modération à ce qui venait d'être dit.
Ex : "Je suis très content de vous, mais je mettrais un bémol en ce qui concerne la ponctualité."
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques
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Je comprenais à peu près la même chose, à savoir : il y a un bémol = il y a un hic, quelque chose qui ne va pas. Ou encore : mettre un bémol = modérer.
C'est toujours le même constat : ces emprunts à un domaine spécialisé qui échouent dans le langage courant font presque toujours l'objet d'une distorsion aboutissant à un emploi impropre.
C'est toujours le même constat : ces emprunts à un domaine spécialisé qui échouent dans le langage courant font presque toujours l'objet d'une distorsion aboutissant à un emploi impropre.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
La petite chaise qui tombe en arrière quand on s'assoit dessus, parce qu'elle n'a pas de pieds sous le dossier.Perkele a écrit :Le bécarre, c'est la petite chaise, n'est-ce pas ?
À l'origine, c'est un "b" carré, auquel on a ajouté une seconde queue (à l'opposé du carré par symétrie centrale) pour le distinguer plus facilement du "b" moll, du "b" rond, quoi. D'où son nom "bécarre".
Si j'ai bien compris, en adoptant "climax", l'anglais a fait au grec un emprunt lexical, et le français a fait à l'anglais un emprunt sémantique (ou lexical et sémantique ?).Marco a écrit :Cela signifie que le mot climax, comme justement l’a dit Anne, est un mot grec, et qu’il a subi en anglais une extension sémantique dans le domaine biogéographique, que le français a pris de l’anglais. Mais cela reste un mot grec, tout comme sponsor reste un mot latin : on distingue les emprunts lexicaux et les emprunts sémantiques.Le TLFi a écrit :Empr. au gr. κλῖμαξ « échelle; p. anal., terme de rhét. : gradation ». Au sens biogéographique, empr. à l’angl. climax « id. ».
Vous avez fort bien compris, Anne. Si l’on prend pour bonnes (et pourquoi en douter ?) les informations du TLFi, le français avait déjà le mot climax, emprunt lexical au grec, et l’acception biogéographique est apparue d’abord en anglais, donc c’est une pure extension de sens d’un emprunt qui existait déjà : emprunt sémantique.
- Jacques
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Il est regrettable qu'on ne trouve ce mot ni dans le Petit Larousse ni dans le Petit Robert.
Il est mentionné dans le Hachette : « BOT. ÉCOL Stade évolutif final, en équilibre avec le climat, du peuplement végétal d'un lieu. »
Littré le définit ainsi :
CLIMAX (kli-maks'), s. m. Terme de rhétorique. Synonyme inusité de gradation.
ÉTYMOLOGIE : La traduction du terme grec est : échelle.
Rien dans le Dictionnaire historique ni dans le Dictionnaire étymologique.
Le Maxidico donne en troisième définition : « Méd. et Physiol. Le climax d'une maladie, son stade le plus intense. »
Il est mentionné dans le Hachette : « BOT. ÉCOL Stade évolutif final, en équilibre avec le climat, du peuplement végétal d'un lieu. »
Littré le définit ainsi :
CLIMAX (kli-maks'), s. m. Terme de rhétorique. Synonyme inusité de gradation.
ÉTYMOLOGIE : La traduction du terme grec est : échelle.
Rien dans le Dictionnaire historique ni dans le Dictionnaire étymologique.
Le Maxidico donne en troisième définition : « Méd. et Physiol. Le climax d'une maladie, son stade le plus intense. »
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Marco, vous me rappelez que je vais devoir casser ma tirelire pour m'offrir un Robert, ou demander au Père Noël : je n'ose même pas donner l'âge du mien.Marco a écrit :Il est pourtant dans mon édition du Petit Robert (1993) avec le sens de « point culminant (dans une progression) » et de « état optimal d’équilibre écologique en l’absence de toute intervention de l’homme ».
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).