Pléonasme ou pas ?
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Perkele
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
D'après moi, oui...
Je rappelle la définition du TLF : Danger : Ce qui constitue une menace pour la tranquillité ou l'existence même d'une personne (ou d'un pays).
Il me semble s'agir d'une catastrophe potentielle...
Mais, peut-être que j'interprète mal...
Je rappelle la définition du TLF : Danger : Ce qui constitue une menace pour la tranquillité ou l'existence même d'une personne (ou d'un pays).
Il me semble s'agir d'une catastrophe potentielle...
Mais, peut-être que j'interprète mal...
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Il est intéressant de se reporter, grâce à Littré, au sens premier de danger :
Terme de droit féodal, et d'eaux et forêts. Droit qu'avait le seigneur et plus tard le roi sur les forêts de Normandie, consistant en ce que les propriétaires ne pouvaient les vendre ni les exploiter sans sa permission et sans lui payer le dixième, sous peine de confiscation.
Bois sujet au tiers et au danger, c'est-à-dire qui paye un droit consistant dans le tiers de la vente, et dans le tiers prélevé au profit du roi.
Danger seigneurie, défenses, douanes, exactions, confiscations, etc. que les seigneurs des lieux exercent sur les marchands et sur les vaisseaux qui font naufrage sur leurs côtes.
Fief de danger, celui dont on ne peut prendre possession sans avoir fait hommage et payé les droits au seigneur, à peine de confiscation.
Ces termes du droit féodal s'expliquent par le sens primitif de danger, qui est domination, puissance.
Terme de droit féodal, et d'eaux et forêts. Droit qu'avait le seigneur et plus tard le roi sur les forêts de Normandie, consistant en ce que les propriétaires ne pouvaient les vendre ni les exploiter sans sa permission et sans lui payer le dixième, sous peine de confiscation.
Bois sujet au tiers et au danger, c'est-à-dire qui paye un droit consistant dans le tiers de la vente, et dans le tiers prélevé au profit du roi.
Danger seigneurie, défenses, douanes, exactions, confiscations, etc. que les seigneurs des lieux exercent sur les marchands et sur les vaisseaux qui font naufrage sur leurs côtes.
Fief de danger, celui dont on ne peut prendre possession sans avoir fait hommage et payé les droits au seigneur, à peine de confiscation.
Ces termes du droit féodal s'expliquent par le sens primitif de danger, qui est domination, puissance.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Un peu d'étymologie pour faire suite à la définition de Littré, et l'expliquer.
En bas latin, dominarium puis domnarium (pouvoir), issu de dominus « maître » exprime l'idée de puissance, de domination ; les mutations phonétiques conduisent au français dangier : estre en dangier d'aucun c'est être à la merci, sous le pouvoir de quelqu'un. Ce qui explique le sens en droit féodal. Le glissement vers la notion de péril se comprend assez bien : on est au pouvoir d'un évènement, d'une intervention extérieure ou d'une circonstance défavorable, voire d'une personne détenant une faculté de décision qui peut se révéler néfaste.
En bas latin, dominarium puis domnarium (pouvoir), issu de dominus « maître » exprime l'idée de puissance, de domination ; les mutations phonétiques conduisent au français dangier : estre en dangier d'aucun c'est être à la merci, sous le pouvoir de quelqu'un. Ce qui explique le sens en droit féodal. Le glissement vers la notion de péril se comprend assez bien : on est au pouvoir d'un évènement, d'une intervention extérieure ou d'une circonstance défavorable, voire d'une personne détenant une faculté de décision qui peut se révéler néfaste.
Dernière modification par Jacques le mer. 18 juin 2008, 16:30, modifié 2 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
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Perkele
- Messages : 9736
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
J'ai entendu hier aux actualités, alors qu'il était question d'une nouvelle fermeture de clinique et des manifestations de la population locale s'y opposant :
- La fermeture de la clinique est provisoirement suspendue.
À mon sens, la suspension est une mesure provisoire... contrairement à la suppression.
Qu'en pensez-vous ?
- La fermeture de la clinique est provisoirement suspendue.
À mon sens, la suspension est une mesure provisoire... contrairement à la suppression.
Qu'en pensez-vous ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
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JR
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- Inscription : mer. 29 nov. 2006, 16:35
- Localisation : Sénart (décédé le 15 mai 2013)
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Le "provisoirement" introduit une redondance.Perkele a écrit :J'ai entendu hier aux actualités, alors qu'il était question d'une nouvelle fermeture de clinique et des manifestations de la population locale s'y opposant :
- La fermeture de la clinique est provisoirement suspendue.
À mon sens, la suspension est une mesure provisoire... contrairement à la suppression.
Qu'en pensez-vous ?
En France, le provisoire est réputé durer longtemps : il faut donc insister sur la durée limitée de la mesure; en même temps, on laisse planer une menace : la décision de fermer peut resurgir à tout moment.
L’ignorance est mère de tous les maux.
François Rabelais
François Rabelais