Perkele, je devine que vous avez de saines lectures.Perkele a écrit :Nous sommes nés trop tard dans un siècle trop vieux !
être confortable
- Madame de Sévigné
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- Perkele
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Vous êtes donc un bon parti (mes excuses Mme JR )JR a écrit :Je n'en ai pas trouvé à ma taille.Perkele a écrit : Un serre-tête avec des oreilles de Mickey ?
En fait, je détiens un peu plus de trois quarts d'un millionième du capital
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Perkele
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Je ne sais pas si c'est toujours le cas, mais je suis d'une époque où nous y étions contraints... :Dvaliente a écrit :Perkele, je devine que vous avez de saines lectures.Perkele a écrit :Nous sommes nés trop tard dans un siècle trop vieux !
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Ah... saines contraintes alors ! Qu'elle a dû être riche cette époque !Perkele a écrit :Je ne sais pas si c'est toujours le cas, mais je suis d'une époque où nous y étions contraints... :Dvaliente a écrit :Perkele, je devine que vous avez de saines lectures.Perkele a écrit :Nous sommes nés trop tard dans un siècle trop vieux !
- Jacques
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Saine contrainte, probablement pas. Ce qui se fait sous la contrainte n'est pas profitable. Je comprends aujourd'hui l'intérêt qu'il y avait à étudier Racine, Molière, Voltaire, Balzac, mais quand on a 14 ans cette utilité ne paraît pas évidente. On est à un âge où on lit pour se distraire, s'amuser. Jules Verne, Arsène Lupin, c'était plus passionnant que Zadig, Le Cid ou Horace.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Perkele
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Il n'empêche qu'il en reste toujours quelque chose.
Il est un âge où se fier à nos désirs de lecture limite bien notre culture. Il faut un peu nous bousculer pour nous faire aimer ce qui est beau.
Par ailleurs, je crois avoir été la seule de la classe à apprécier Villon lorsque nous l'avons étudié. Avoir été familiarisée à ce langage m'avantage beaucoup dans les recherche généalogiques lorsque je tombe sur de très vieux actes paroissiaux (par exemple, puisqu'on me dit souvent que ça ne sert à rien) Mais à moi il suffit que j'en retire du plaisir.
Il est un âge où se fier à nos désirs de lecture limite bien notre culture. Il faut un peu nous bousculer pour nous faire aimer ce qui est beau.
Par ailleurs, je crois avoir été la seule de la classe à apprécier Villon lorsque nous l'avons étudié. Avoir été familiarisée à ce langage m'avantage beaucoup dans les recherche généalogiques lorsque je tombe sur de très vieux actes paroissiaux (par exemple, puisqu'on me dit souvent que ça ne sert à rien) Mais à moi il suffit que j'en retire du plaisir.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques-André-Albert
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Vous avez déniché des actes paroissiaux du XVème siècle ? Mazette !Perkele a écrit :Par ailleurs, je crois avoir été la seule de la classe à apprécier Villon lorsque nous l'avons étudié. Avoir été familiarisée à ce langage m'avantage beaucoup dans les recherche généalogiques lorsque je tombe sur de très vieux actes paroissiaux
- Perkele
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Meuh non !Jacques-André-Albert a écrit :Vous avez déniché des actes paroissiaux du XVème siècle ? Mazette !Perkele a écrit :Par ailleurs, je crois avoir été la seule de la classe à apprécier Villon lorsque nous l'avons étudié. Avoir été familiarisée à ce langage m'avantage beaucoup dans les recherche généalogiques lorsque je tombe sur de très vieux actes paroissiaux
Un peu plus jeunes et à plus forte raison encore plus accessibles
:D
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Mais Jacques, n'est-ce pas une douce contrainte ? Un pied à l'étrier offrant la possibilité de chevaucher plus tard ?Jacques a écrit :Saine contrainte, probablement pas. Ce qui se fait sous la contrainte n'est pas profitable. Je comprends aujourd'hui l'intérêt qu'il y avait à étudier Racine, Molière, Voltaire, Balzac, mais quand on a 14 ans cette utilité ne paraît pas évidente. On est à un âge où on lit pour se distraire, s'amuser. Jules Verne, Arsène Lupin, c'était plus passionnant que Zadig, Le Cid ou Horace.
Voyez-vous, j'aurais certainement aimé une petite contrainte pour un grand Villon... à l'âge où l'esprit se forme.
- Madame de Sévigné
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A 14 ans, jamais je n'aurais eu l'idée ni l'envie de lire Le Cid, d'en apprendre des passages entiers par coeur, de les déclamer, si je n'y avais été obligée par un professeur passionné.
Que dire donc de la pédagogie?
Est-ce qu'aujourd'hui, on peut toucher les adolescents avec "Mignonne, allons voir si la rose..." ou "O temps suspends ton vol..."?
Probablement un très petit nombre!
Je suis d'accord avec vous, Jacques, c'est pourquoi je parle de variété, mais lire ou étudier des livres que l'on n'a pas choisis, cela aiguise la curiosité.
Que dire donc de la pédagogie?
Est-ce qu'aujourd'hui, on peut toucher les adolescents avec "Mignonne, allons voir si la rose..." ou "O temps suspends ton vol..."?
Probablement un très petit nombre!
Je suis d'accord avec vous, Jacques, c'est pourquoi je parle de variété, mais lire ou étudier des livres que l'on n'a pas choisis, cela aiguise la curiosité.
- Jacques
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- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Valiente, il faut se mettre dans la tête d'un adolescent. La manière de nous faire étudier ces classiques manquait déjà d'attrait. Il faut savoir aussi que les programmes étaient très chargés, que j'avais presque une heure et demie de parcours pour aller au lycée, autant pour en revenir, et que les professeurs nous imposaient lourdement en devoirs. Je veillais souvent jusqu'à plus de 23 heures, je passais mon dimanche à travailler, parce que le prof de math nous donnait tous les samedis en fin d'après-midi 40 problèmes à faire pour le lundi matin à la première heure, et il y avait encore d'autres devoirs à remettre dans la journée à ses collègues.
Alors, la littérature classique, même pour un élève doué, ce n'était pas une réjouissance.
Alors, la littérature classique, même pour un élève doué, ce n'était pas une réjouissance.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).