Porter un toast...
Le toste, pardi ! On ne parle que de lui !
L'Académie s'en tient à une origine du XIXe siècle (cocktailed horse), le Littré ne le mentionne pas et le Petit Robert le date de 1750 avec la même origine que celle indiquée par l'Académie. Si on se fie à l'antériorité, l'origine du cheval à la queue coupée semblerait l'emporter sur les autres.
Mais parmi les autres hypothèses proposées, celle de la transformation de notre coquetier me séduit quelque peu. Il nous aurait été emprunté, aurait ainsi traversé l'Atlantique avant de nous revenir avec l'accent de là-bas. Et l'explication qui en est donnée vaut bien celle de la queue du cheval !
Toute hypothèse considérée, je crois qu'il est illusoire de vouloir retrouver, aujourd'hui, l'origine précise de ce cocktail.
Sources :
http://www.etymonline.com/index.php?sea ... hmode=none
http://dictionary.reference.com/browse/cocktail
http://www.worldwidewords.org/qa/qa-coc3.htm
http://www.wordorigins.org/index.php/more/228/
Autres sources:
http://en.wikipedia.org/wiki/Cocktail
http://hubpages.com/hub/Cocktails-Ales-and-Horses-Tails
http://www.drinkfocus.com/articles/cock ... cktail.php
J'aurais cru que c'était uniquement la queue des bêtes que l'on coupait et non un muscle pour ne laisser, dans je ne sais quel but, qu'une touffe de crin. Je me renseignerai auprès d'un ami véto équin. Là n'est pas l'essentiel. J'avais cherché naguère l'origine de ce mot et j'étais resté sur ma faim, peu convaincu de cette version. Les avis sur cette question sont très partagés. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y a pas unanimité, même chez les anglophones !Quant à l'origine du mot [i]Cocktail[/i], Jacques a écrit : C'était à l'origine une pratique qui consistait à sectionner un muscle de la queue des chevaux pour qu'elle soit dressée en permanence comme celle d'un coq. On ne le faisait pas pour les bêtes de race. Le cocktail était donc un cheval bâtard, ce qui mène à l'idée de mélange.
L'Académie s'en tient à une origine du XIXe siècle (cocktailed horse), le Littré ne le mentionne pas et le Petit Robert le date de 1750 avec la même origine que celle indiquée par l'Académie. Si on se fie à l'antériorité, l'origine du cheval à la queue coupée semblerait l'emporter sur les autres.
Mais parmi les autres hypothèses proposées, celle de la transformation de notre coquetier me séduit quelque peu. Il nous aurait été emprunté, aurait ainsi traversé l'Atlantique avant de nous revenir avec l'accent de là-bas. Et l'explication qui en est donnée vaut bien celle de la queue du cheval !
Toute hypothèse considérée, je crois qu'il est illusoire de vouloir retrouver, aujourd'hui, l'origine précise de ce cocktail.
Sources :
http://www.etymonline.com/index.php?sea ... hmode=none
http://dictionary.reference.com/browse/cocktail
http://www.worldwidewords.org/qa/qa-coc3.htm
http://www.wordorigins.org/index.php/more/228/
Autres sources:
http://en.wikipedia.org/wiki/Cocktail
http://hubpages.com/hub/Cocktails-Ales-and-Horses-Tails
http://www.drinkfocus.com/articles/cock ... cktail.php
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Il flotte effectivement une grande incertitude, je ne le trouve même pas dans la 8e édition du dictionnaire de l'Académie ni dans les précédentes. La 9e parle comme vous le dites de queue coupée, ce qui n'explique rien mais correspond à ce que j'ai connu dans le monde paysan.
Mon explication sort du Dictionnaire historique, qui la présente comme une certitude, et non comme une supposition. C'est ennuyeux, car s'il y a doute, il devrait en faire état.
Mon explication sort du Dictionnaire historique, qui la présente comme une certitude, et non comme une supposition. C'est ennuyeux, car s'il y a doute, il devrait en faire état.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Oui, cela donnerait du crédit à l'ensemble du travail présenté et n'enlèverait rien à sa qualité.Jacques a écrit :[...] s'il y a doute, il devrait en faire état.
Pour lever l'incertitude, il faudrait authentifier les sources et pouvoir recouper les informations de sources différentes dûment authentifiées (Ce que je suis totalement incapable de faire, surtout avec les sources étrangères). Cela paraît très difficile, d'autant plus difficile que les expressions sont plus anciennes. Et de surcroit si elles résultent d'emprunts internationaux, cela devient presque mission impossible !
Sur l'origine du mot précis qui nous intéresse, cocktail, par le plus grand des hasards, peut-être un visiteur anglais, ayant le souci de précision et disposant comme vous de documentations de référence, saura-t-il nous venir en aide ?
L’Oxford English Dictionary (version 4.0 [2009], celle en vingt volumes) dit ceci :
3. [A slang name, of which the real origin appears to be lost.] a. A drink, consisting of spirit mixed with a small quantity of bitters, some sugar, etc. orig. U.S.
Je pense donc qu’il n’y a pas de certitude… (Je traduis pour ceux qui ne lisent pas l’anglais couramment : Un nom argotique, dont la réelle origine semble perdue.)
3. [A slang name, of which the real origin appears to be lost.] a. A drink, consisting of spirit mixed with a small quantity of bitters, some sugar, etc. orig. U.S.
Je pense donc qu’il n’y a pas de certitude… (Je traduis pour ceux qui ne lisent pas l’anglais couramment : Un nom argotique, dont la réelle origine semble perdue.)
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
À classer au rayon des mystères non résolus. C'est un peu agaçant, parce que le nom excite la curiosité. Mais je répète que le Dictionnaire historique de la langue française est bien imprudent d'avancer une explication en la présentant comme acquise.
De la part d'Alain Rey, considéré comme une sommité en matière de français, c'est fâcheux.
De la part d'Alain Rey, considéré comme une sommité en matière de français, c'est fâcheux.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4479
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
C'est vrai qu'il manque un chaînon au raisonnement ; à moins qu'on ait commencé par lever sa tranche de pain grillé à la santé d'autrui, et qu'on l'ait ensuite trouvée un peu sèche, d'où le verre empli de boisson, généralement alcoolisée.isolde a écrit :Voui certes... c'est cependant le passage du pain grillé à la santé qui me semble infranchissable.