Français notre belle langue

Apprécieriez-vous qu'on parle de déjeuneurs ou de dîneurs sur l'herbe plutôt que de pique-niqueurs ?

Ah tiens, et pourquoi donc ?

Desiderius a écrit :Ah tiens, et pourquoi donc ?

Oui, pourquoi ? On peut pique-niquer aussi dans le train, en voiture, sur un parking, dans une salle des fêtes, et il y a des cafés où on peut apporter son pique-nique, ou son casse-croûte, pour casser une petite graine ! ?

Pique-nique est un mot bien français, de nique « petite chose sans valeur ». Pourquoi remplacer pique-niqueur, qui n'est pas un barbarisme et dit bien ce qu'il veut dire ? Les deux mots ont été enregistré par Larousse en 1874.

Bon, si pique-niqueur vous plaît, je n'insiste pas.

Je vous autorise à venir pique-niquer dans mon jardin, ou même à notre petit chalet mobile dans le parc du château.

Merci bien Jacques.

Jacques a écrit :Pique-nique est un mot bien français, de nique « petite chose sans valeur ».

Ni caviar ni foie gras, donc

JR a écrit :

Jacques a écrit :Pique-nique est un mot bien français, de nique « petite chose sans valeur ».

Ni caviar ni foie gras, donc

C'est sans doute pour cela que le mot ne me plaît pas...

JR a écrit :

Jacques a écrit :Pique-nique est un mot bien français, de nique « petite chose sans valeur ».

Ni caviar ni foie gras, donc

Mais du saumon, peut-être.

Perkele, votre sujet est intéressant si on se penche sur les nuances. Il y a une différence entre pique-niquer et déjeuner sur l'herbe.

Pique-niquer de deux tartines avec quelque chose au milieu comme du jambon ou du pâté de campagne avec des cornichons, et croquer dans un œuf dur, puis une pomme.....il y a un côté utilitaire dans le pique-nique qui peut s'effectuer rapidement sur une aire d'autoroute.

Déjeuner sur l'herbe implique une nappe, des assiettes et des couverts, des paniers qui débordent de mets plus élaborés, des salades composées, des viandes et terrines, et des verres pour la bonne bouteille, des compotes et des gâteaux, du café dans des tasses. C'est se tenir plus ou moins gracieusement autour d'une table sans pieds, dans un décor champêtre, clairière, ruisseau, ombrage, et sans protocole !
Pour moi, c'est le charme des mondanités d'une autre époque, avec l'idée de profiter du moment sans se presser.

Q'en disent les amateurs de l'un comme de l'autre ?

Madame de Sévigné a écrit :Déjeuner sur l'herbe implique une nappe, des assiettes et des couverts, des paniers qui débordent de mets plus élaborés, des salades composées, des viandes et terrines, et des verres pour la bonne bouteille, des compotes et des gâteaux, du café dans des tasses. C'est se tenir plus ou moins gracieusement autour d'une table sans pieds, dans un décor champêtre, clairière, ruisseau, ombrage, et sans protocole !
Pour moi, c'est le charme des mondanités d'une autre époque, avec l'idée de profiter du moment sans se presser.

Oui, c'est cela, madame la marquise, un peu dans le style de Monet
à moins que vous ne préfériez celui de Manet ?

Eh bien vrai, je n'aurais pas pensé à cette différence, ni surtout au somptueux menu du déjeuner sur l'herbe.

Merci Jacques-André-Albert.
C'est spontanément que ces tableaux nous viennent à l'esprit, et qui ont sans doute suscité mon inspiration.....
Inconscient collectif ? ( une coquille a failli se glisser subrepticement et donner coolectif )

Je pense aussi à Marcel Pagnol et sa "Gloire de mon père" , et aux "Vacances" d'une comtesse....

Il me revient une expression employée dans les documents qui précisaient que la nourriture n'était pas fournie : le casse-croûte sera tiré du sac.