participe passé
participe passé
Vous seriez gentil de me dire si l'on doit faire l'accord du participe passé dans ce titre, peut-être faut-il mettre une virgule avant le sujet.
Disparu les moustaches
Merci beaucoup!
Disparu les moustaches
Merci beaucoup!
Cette question me rappelle l'interrogation posée il y a quelque temps sur "vive" et la possibilité d'écrire indifféremment "Vive les vacances !" ou "Vivent les vacances !".
selon que l'on considère que "vive" perd ou non sa valeur de verbe.
Pour n'exprimer qu'une simple exclamation, il peut rester invariable "Vive les boîtes aux lettres !"
Certains pourront toujours arguer que, placé là où il est, on ne sait pas sur quel terme porte le participe passé et qu'alors, dans le doute, on se passerait de son accord.
Ici, je considèrerais que disparues conserve sa valeur de verbe et j'écrirais disparues les moustaches !
De même que si j'avais eu à travailler pour Edith, j'aurais écrit :
Balayées les amours
Avec leurs trémolos,
Balayés pour toujours
Je repars à zéro ...
selon que l'on considère que "vive" perd ou non sa valeur de verbe.
Pour n'exprimer qu'une simple exclamation, il peut rester invariable "Vive les boîtes aux lettres !"
Certains pourront toujours arguer que, placé là où il est, on ne sait pas sur quel terme porte le participe passé et qu'alors, dans le doute, on se passerait de son accord.
Ici, je considèrerais que disparues conserve sa valeur de verbe et j'écrirais disparues les moustaches !
De même que si j'avais eu à travailler pour Edith, j'aurais écrit :
Balayées les amours
Avec leurs trémolos,
Balayés pour toujours
Je repars à zéro ...
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Il me semble que le cas n'est pas le même que celui de vive/vivent, qui peut être interjection ou verbe conjugué. Quand on écrit vivent, il s'agit là d'un subjonctif employé en fonction d'impératif (que vivent...). Dans disparues les moustaches, il n'y a pas d'alternative : c'est un participoe passé, et il faut le pluriel (elles sont disparues...).
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Perkele
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Une toute petite digression pour signaler l'illogisme de cette formulation : elle signifie littéralement qu'on tourne les talons et qu'on rebrousse chemin alors que ce qu'on veut signifier est sauter à pieds joints (ou pas) jusqu'au point 0 et recommencer le cheminement.Bernard_M a écrit : Je repars à zéro ... [/i]
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Pour en revenir à la question d'origine, s'il n'y a pas de doute sur l'accord du PP dans l'exemple donné, il faut noter qu'une fois encore nous butons sur les complexités de la langue dans ce domaine, car avec le verbe finir il y a hésitation, ce qui conduit à une tolérance sur le choix. On pourra donc écrire :
– fini les promenades sur la côte (c'est fini, les promenades) ;
– finies les promenades sur la côte (elles sont finies les promenades).
Mais ce n'est valable que pour ce seul verbe finir.
– fini les promenades sur la côte (c'est fini, les promenades) ;
– finies les promenades sur la côte (elles sont finies les promenades).
Mais ce n'est valable que pour ce seul verbe finir.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).