Quelle est la règle pour l'accord du passé composé avec on/nous/vous
on est allé en ville
on est allés en ville
nous sommes allés en ville
vous êtes allés en ville
si on!nous!vous sont uniquement des femmes est-ce que je dois écrire:
on est allées en ville.
nous sommes allées en ville
vous êtes allées en ville
l'accord du passé composé avec on/nous/vous
l'accord du passé composé avec on/nous/vous
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- Perkele
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On est un pronom neutre singulier qui s'accorde donc comme le masculin singulier. Il signifie "quiconque".
Il ne doit pas être employé à la place de "nous".
Il ne doit pas être employé à la place de "nous".
Dernière modification par Perkele le mer. 14 mars 2012, 6:08, modifié 1 fois.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Me permettez-vous, Perkele, de nuancer quelque peu votre réponse, en citant l'Académie ?
"1. Le pronom indéfini on, qui désigne un sujet dont on ignore le sexe ou le nombre, exige, en principe, un attribut ou un participe au genre non marqué, c’est-à-dire au masculin, et au singulier.
On écrira bien, en effet : On est parvenu à réduire le débit du fleuve ; On est fatigué de ce combat ; On n’est pas sûr du résultat.
Il arrive pourtant que on ne désigne pas les hommes en général, des personnes indéterminées, mais telle ou telle personne : dans ce cas, l’accord se fait tout naturellement en genre et parfois même en nombre.
C’est le sens qui commande, et le goût. On s’était fâchés ; On s’est séparés à regrets ; On est allés ensemble jusqu’au bout du chemin... ne sont donc pas des tournures fautives.
Littré relevait déjà chez Corneille, Molière, Racine, La Bruyère, Marivaux ou Rousseau de nombreux exemples de cet accord selon le sens, qui caractérise la syllepse, et se retrouve d’ailleurs dans d’autres tournures telles que La plupart comprennent, Bon nombre sont venus, Quantité ont disparu.
2. Avec les pronoms personnels nous et vous, verbes, participes et adjectifs s’accordent en genre et portent normalement la marque du pluriel : Nous sommes vêtues de belles robes ; Vous êtes vêtus de beaux costumes.
Cependant, si nous ou vous est employé comme pluriel de majesté ou de modestie à la place des pronoms je, tu ou moi, toi, le verbe se conjugue normalement avec nous et vous, mais l’accord des éventuels adjectifs et participes se fait toujours au singulier (on fait bien l’accord en genre) : Pour notre part, nous sommes convaincue que notre point de vue finira par l’emporter (si le locuteur est une femme) ; Vous êtes très belle, ce matin.
Il en va de même lorsque nous s’emploie à la place des pronoms personnels tu, il ou elle, pour exprimer la bienveillance, la condescendance ou l’ironie : On lui a souvent fait remarquer qu’elle se trompait, mais nous sommes opiniâtre, nous ne voulons pas nous corriger ; Nous faisons le difficile, maintenant ?"
"1. Le pronom indéfini on, qui désigne un sujet dont on ignore le sexe ou le nombre, exige, en principe, un attribut ou un participe au genre non marqué, c’est-à-dire au masculin, et au singulier.
On écrira bien, en effet : On est parvenu à réduire le débit du fleuve ; On est fatigué de ce combat ; On n’est pas sûr du résultat.
Il arrive pourtant que on ne désigne pas les hommes en général, des personnes indéterminées, mais telle ou telle personne : dans ce cas, l’accord se fait tout naturellement en genre et parfois même en nombre.
C’est le sens qui commande, et le goût. On s’était fâchés ; On s’est séparés à regrets ; On est allés ensemble jusqu’au bout du chemin... ne sont donc pas des tournures fautives.
Littré relevait déjà chez Corneille, Molière, Racine, La Bruyère, Marivaux ou Rousseau de nombreux exemples de cet accord selon le sens, qui caractérise la syllepse, et se retrouve d’ailleurs dans d’autres tournures telles que La plupart comprennent, Bon nombre sont venus, Quantité ont disparu.
2. Avec les pronoms personnels nous et vous, verbes, participes et adjectifs s’accordent en genre et portent normalement la marque du pluriel : Nous sommes vêtues de belles robes ; Vous êtes vêtus de beaux costumes.
Cependant, si nous ou vous est employé comme pluriel de majesté ou de modestie à la place des pronoms je, tu ou moi, toi, le verbe se conjugue normalement avec nous et vous, mais l’accord des éventuels adjectifs et participes se fait toujours au singulier (on fait bien l’accord en genre) : Pour notre part, nous sommes convaincue que notre point de vue finira par l’emporter (si le locuteur est une femme) ; Vous êtes très belle, ce matin.
Il en va de même lorsque nous s’emploie à la place des pronoms personnels tu, il ou elle, pour exprimer la bienveillance, la condescendance ou l’ironie : On lui a souvent fait remarquer qu’elle se trompait, mais nous sommes opiniâtre, nous ne voulons pas nous corriger ; Nous faisons le difficile, maintenant ?"
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- Jacques
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Nous devons nous placer du point de vue d'Anatak. Il avoue une connaissance imparfaite du français. Perkele, je pense, a voulu lui donner les notions de base en s'en tenant à l'essentiel : on, pronom indéfini mis pour quelqu'un, est masculin singulier.
La tournure on est partis, qui substitue on à nous, est du langage très familier et non académique. Elle n'a pas sa place dans un enseignement de la grammaire française.
Je pense que l'Académie, en citant des auteurs connus, n'a pas fait référence à cet usage relâché, mais à des cas où on peut se substituer à tu ou vous, dans le genre : on est contentes, mesdames ?
Je pense même qu'une hardiesse de style peut le substituer à des personnes, quand on soupçonne, sans l'avoir vu, que plusieurs ont accompli une action : on est venus (des gens sont venus) et on a saccagé.
La tournure on est partis, qui substitue on à nous, est du langage très familier et non académique. Elle n'a pas sa place dans un enseignement de la grammaire française.
Je pense que l'Académie, en citant des auteurs connus, n'a pas fait référence à cet usage relâché, mais à des cas où on peut se substituer à tu ou vous, dans le genre : on est contentes, mesdames ?
Je pense même qu'une hardiesse de style peut le substituer à des personnes, quand on soupçonne, sans l'avoir vu, que plusieurs ont accompli une action : on est venus (des gens sont venus) et on a saccagé.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
merci pour les responses.
j'ai compris que si on est utilise comme "des gens, tout le monde" on n'accorde pas le verbe.
Si on est utilisee comme "nous" on accorde le verbe.
reste mon probleme avec les pronoms personelles quand le pronom est utilise pour une / des femmes
je suis allé (un homme)
je suis allée (une femme)
tu es allé (un homme)
tu es allée (une femme)
nous sommes allés (des hommes)
nous sommes allées (des femmes)
est-cela correcte ?
j'ai compris que si on est utilise comme "des gens, tout le monde" on n'accorde pas le verbe.
Si on est utilisee comme "nous" on accorde le verbe.
reste mon probleme avec les pronoms personelles quand le pronom est utilise pour une / des femmes
je suis allé (un homme)
je suis allée (une femme)
tu es allé (un homme)
tu es allée (une femme)
nous sommes allés (des hommes)
nous sommes allées (des femmes)
est-cela correcte ?
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- Jacques-André-Albert
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