INDIGNATIONS 3

[Claude]

Et c'est reparti pour une vingtaine de pages.

[Perkele]

Je m'indigne !

[Claude]

Pour la troisième fois.

[Jacques-André-Albert]

Pour ceux qui croient dur comme fer qu'on ne met pas d'accents aux lettres majuscules : ne pas confondre « il est INDIGNE » et « il est INDIGNÉ ».
Et pour rire un peu.

[Claude]

Excellent ce digne dindon du fond de la vallée !
Je crois que Jacques a quelques exemples amusants d'absence d'accent.

Tiens, elle est curieuse ma phrase ! De l'allitération par les voyelles peut-être ?

[Herdé76]

Pour ceux qui croient dur comme fer qu'on ne met pas d'accents aux lettres majuscules : ne pas confondre « il est INDIGNE » et « il est INDIGNÉ ».
Et pour rire un peu.

Jacques-André-Albert a tout à fait raison. Son exemple est d'ailleurs cité par la charte de l'imprimerie nationale sur les "règles typographiques". Cette dernière insiste bien sur la nécessité des accents y compris sur les lettres capitales.

[Jacques-André-Albert]

Je l'ai peut-être déjà mentionné sur le forum : il y avait ici un BAR DES CONGRES, bien que nous soyons assez éloignés de la mer.

[Herdé76]

Pas des "congres debout" tout de même ??

[Jacques]

Je crois que Jacques a quelques exemples amusants d'absence d'accent.

Je ne sais plus ; si je retrouve mes références je les citerai.
Mais ce qui est très énervant, c'est que mon nom, qui est simple et banal, comporte un É que personne ne met. Même le service des impôts, l'EDF, la Lyonnaise des Eaux, France Télécom... et pourtant il en est fait obligation aux administrations par une cirdulaire ou un décret, je ne sais pas au juste. Pire : maintenant tout le monde escamote l'accent, même si mon nom est écrit en minuscules.
Supposons, pour l'exemple, que je m'appelle MÉTIN, eh bien on m'écrit toujours à Monsieur METIN ou Metin. Depuis 14 mois que nous habitons ici, nous n'avons jamais eu d'accent sur notre nom. Le comble : ma femme a un nom comportant également un É, et la ville dans laquelle nous habitons est SÉZANNE. Pour elle, cela devient Mme FELIX épouse METIN à SEZANNE. (elle ne s'appelle pas Félix en réalité).
Je viens de vérifier : sur la carte d'électeur et la carte d'identité, pas d'accent non plus.

[Anne]

Tiens, elle est curieuse ma phrase ! De l'allitération par les voyelles peut-être ?

On m'a appris à l'école que l'allitération par les voyelles s'appelait l'assonance.

[Claude]

Merci, je l'ignorais.

[JR]

Commentant les résultats électoraux, un journaliste a exprimé la crainte que le fort taux d'abstention soit révèlateur d'une désaffectation des citoyens pour la politique . . .

[Jacques]

Pourquoi pas d'une désinfection ?

[Claude]

Allez, on va faire un mélange des deux mots.

[Jacques-André-Albert]

Je crois qu'il faudrait désinfecter le monde journalistique en procédant à un certain nombre de désaffectations.