Faites-vous du latin ?
Faites-vous du latin ?
Salut à toutes et à tous,
Quelles personnes parmi vous font, ont fait ou envisagent de faire du latin ?
J'en avais fait au collège (bac'), de 14 à 18 ans. J'avoue avoir bien aimé. Avec le cours de mathématique, c'est le cours dont j'ai le moins oublié sans avoir révisé.
Cela dit, je n'ai guère appris plus par la suite, sinon quelques rapprochements étymologiques quand il s'agissait d'expliquer d'où viennent certains mots actuels en français.
Exemple d'adultes polonais qui apprennent le français :
- Pourquoi certains adjectifs venant de verbe se terminent par -ent, d'autres par -ant ?
Question pertinente et récurrente mais pas toujours amusante quoique intéressante.
- Écoutez, soit vous apprenez un petit peu la conjugaison latine, soit vous apprenez par coeur deux listes.
Le pire, c'est qu'il y a aussi des déclinaisons en polonais. Il paraîtrait même qu'il y a plus de cas qu'en latin.
Par contre, je n'ai pas fait de grec. Eros, Minos et Tanatos me sont bien moins familiers que Jupiter, Caius Julius Caesar (avec Astérix et Obélix) ou les lapsus, même si je connais pi (le quotient du périmètre par le diamètre d'un cercle), phi (le nombre d'or) et quelques autres lettres grecques employées en mathématique.
cum + indicatif, cum + subjonctif, cum + ablatif, ça rappelle des souvenirs. Je n'ai plus les textes de Cicéron (de societate narrabat), mais ses textes me paraissaient intéressants.
Quelles personnes parmi vous font, ont fait ou envisagent de faire du latin ?
J'en avais fait au collège (bac'), de 14 à 18 ans. J'avoue avoir bien aimé. Avec le cours de mathématique, c'est le cours dont j'ai le moins oublié sans avoir révisé.
Cela dit, je n'ai guère appris plus par la suite, sinon quelques rapprochements étymologiques quand il s'agissait d'expliquer d'où viennent certains mots actuels en français.
Exemple d'adultes polonais qui apprennent le français :
- Pourquoi certains adjectifs venant de verbe se terminent par -ent, d'autres par -ant ?
Question pertinente et récurrente mais pas toujours amusante quoique intéressante.
- Écoutez, soit vous apprenez un petit peu la conjugaison latine, soit vous apprenez par coeur deux listes.
Le pire, c'est qu'il y a aussi des déclinaisons en polonais. Il paraîtrait même qu'il y a plus de cas qu'en latin.
Par contre, je n'ai pas fait de grec. Eros, Minos et Tanatos me sont bien moins familiers que Jupiter, Caius Julius Caesar (avec Astérix et Obélix) ou les lapsus, même si je connais pi (le quotient du périmètre par le diamètre d'un cercle), phi (le nombre d'or) et quelques autres lettres grecques employées en mathématique.
cum + indicatif, cum + subjonctif, cum + ablatif, ça rappelle des souvenirs. Je n'ai plus les textes de Cicéron (de societate narrabat), mais ses textes me paraissaient intéressants.
Nous sommes libres. Wir sind frei. We are free. Somos libres. Siamo liberi.
- Klausinski
- Messages : 1295
- Inscription : mar. 12 déc. 2006, 23:54
- Localisation : Aude
J'ai fait du latin au collège et à l'université. Ça me plaisait beaucoup, mais les déclinaisons, en latin ou en allemand, ont toujours été ma bête noire.
Dernière modification par Klausinski le ven. 15 févr. 2013, 22:35, modifié 1 fois.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
- Klausinski
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- Inscription : mar. 12 déc. 2006, 23:54
- Localisation : Aude
-
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- Inscription : mar. 11 sept. 2012, 9:16
Avoir fait du latin de la sixième à la terminale me permet de rectifier une foule de formules latines sur tous les forums (sur tous les foris ?) sans rapport avec la langue, où je passe. Cela agace quelquefois, mais c'est ridicule de faire le docteur à la Molière en sortant des expressions latines, si c'est pour les mutiler !
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
J'ai vu que certains écrivent parfois des fora. Où est la vérité ?jarnicoton a écrit :Avoir fait du latin de la sixième à la terminale me permet de rectifier une foule de formules latines sur tous les forums (sur tous les foris ?)
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4560
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
À propos de latin, je suis toujours surpris d'entendre l'expression de facto avec le de prononcé à la française ; pourquoi ne pas dire « de fait », dans ce cas ? De même pour de visu. Rappelons que facto et visu n'ont aucun sens en français, et par conséquent on ne peut les faire précéder de la préposition de.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je n'emploie pas ces expressions, mais qui n'a pas fait de latin ne connaît pas la prononciation de cette langue. Il paraît d'ailleurs que la prononciation enseignée serait arbitraire, car on n'a pas d'éléments permettant de connaître sa phonétique véritable.
Je mets tout cela au conditionnel, étant ignorant de cette matière.
Je mets tout cela au conditionnel, étant ignorant de cette matière.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4560
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Plus exactement Dominouss wobiscoum.
Cette prononciation restituée se base surtout sur les critiques formulées par Quintilien, dans son De institutione oratoria (de l'institution oratoire), sur la mauvaise prononciation de ses contemporains.
Cette prononciation restituée se base surtout sur les critiques formulées par Quintilien, dans son De institutione oratoria (de l'institution oratoire), sur la mauvaise prononciation de ses contemporains.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)