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Le monolinguisme anglophone dans les échanges européens

Publié : jeu. 02 avr. 2015, 5:54
par Perkele
Un quotidien français bien connu (pas pour la qualité de sa prose) s'interroge.
Désormais, des gens qui ne maîtrisent qu’imparfaitement l’anglais produisent des textes de basse qualité (les professionnels du droit s’en plaignent de plus en plus), parfois tout simplement incompréhensible et donc "intransposable" en droit interne : il suffit, dans un service, qu’un seule personne ne parle pas français alors que tous les autres sont plus à l’aise dans cette langue pour que toute la procédure bascule en anglais. Et les fonctionnaires reconnaissent qu’ils sont obligés de faire très simple, car la complexité s’accommode rarement de l’emploi d’une langue étrangère, sauf, bien sûr, exceptions.
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Publié : jeu. 02 avr. 2015, 9:19
par André (G., R.)
Je suis très sensible à cela.
L'article explique bien que c'est l'élargissement de l'Europe de 2004, à des pays pratiquant essentiellement l'anglais comme langue étrangère, qui a accéléré le processus de domination. C'est un point sur lequel il est difficile d'agir. Mais il y a des textes concernant les trois langues de travail.
Qu'un ministre français corresponde en anglais avec un autre ministre français est particulièrement insupportable.
Quelqu'un sait-il si le citoyen lambda peut faire entendre sa voix sur ces deux points ?
Claude HAGÈGE, dont la compétence n'est pas contestable, l'a dit : Imposer sa langue, c'est imposer sa pensée.