Braconnage
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Braconnage
Dans la nuit d'avant-hier à hier, un rhinocéros a été tué dans un zoo et sa corne a été sciée. « Braconnier » et « braconnage » sont utilisés dans les médias pour désigner le délinquant et son action. Ce vocabulaire convient-il parfaitement en la circonstance ?
- Jacques-André-Albert
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Si on se réfère à la définition du TLFI (Chasser, et par extension pêcher, dans des conditions illégales, c'est-à-dire sans permis, ou sur des lieux réservés, ou avec des moyens interdits), on a bien affaire à du braconnage, à condition d'admettre qu'il y a eu chasse.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
(Montaigne - Essais, I, 24)
(Montaigne - Essais, I, 24)
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Tout est là. À propos de la chasse, les dictionnaires insistent sur la recherche et la poursuite des animaux. Stricto sensu il ne s'est donc agi ni de chasse ni de braconnage. Juridiquement on doit pouvoir parler d'un délit, d'une infraction ; techniquement plusieurs noms auxquels je pense (abattage, extermination, tuerie) ne conviennent pas ou guère ; je n'en dirais toutefois pas autant de deux des trois verbes qui leur sont apparentés (abattre et tuer).Jacques-André-Albert a écrit :à condition d'admettre qu'il y a eu chasse.