C'est là que ...
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Quelle analyse grammaticale peut-on faire, sans tronquer la vraie phrase ?
**Celui qui habite là où se cache le Très-Haut, passe la nuit à l'ombre de Dieu-Souverain.
**Celui qui habite là où se cache le Très-Haut, passe la nuit à l'ombre de Dieu-Souverain.
Dernière modification par Diberis le ven. 14 déc. 2018, 18:27, modifié 1 fois.
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Je ne sais pas ce que vous appelez « la vraie phrase ».Diberis a écrit :Quelle analyse peut-on faire, sans tronquer la vraie phrase ?
**Celui qui habite là où se cache le Très-Haut, passe la nuit à l'ombre de Dieu-Souverain.
En tout cas, la structure (l'analyse logique) de ce que vous proposez là est identique à « Celui qui habite là où se cache le Très-Haut est bienheureux ».
Principale : Celui […] passe la nuit à l'ombre de Dieu-Souverain.
Subordonnées relatives : cf. ci-dessus.
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« C'est là que je vais » est une phrase courte mais complète. En revanche, à l'instar de la phrase tronquée proposée par Diberis, « là où je vais » ne satisfait pas totalement le besoin d'intelligibilité, on doit, pour ce faire, fournir le verbe qui a « là » pour complément : Ils se rendront bien un jour là où je vais, ou : Là où je vais, tu ne me trouveras pas tout de suite ! (Propositions principales en gras.)Jacques-André-Albert a écrit :Distinguer : C'est là que je vais de là où je vais.
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Dans mon journal : C'est d'abord d'apaisement dont la France a aujourd'hui besoin.
Voir dans ce type de phrase, qu'emploient pourtant des gens cultivés, un simple pléonasme, n'est pas suffisant à mon sens. Son analyse logique m'est impossible. C'est d'apaisement, dont la France a besoin aujourd'hui, que nous parle l'éditorialiste !
Pourquoi, par ailleurs, intercale-t-il « aujourd'hui » entre « a » et « besoin » ? Ce n'est en rien fautif mais c'est au groupe verbal « avoir besoin de » qu'on a affaire ! Il est préférable, dans la mesure du possible, de ne pas en séparer les constituants.
Voir dans ce type de phrase, qu'emploient pourtant des gens cultivés, un simple pléonasme, n'est pas suffisant à mon sens. Son analyse logique m'est impossible. C'est d'apaisement, dont la France a besoin aujourd'hui, que nous parle l'éditorialiste !
Pourquoi, par ailleurs, intercale-t-il « aujourd'hui » entre « a » et « besoin » ? Ce n'est en rien fautif mais c'est au groupe verbal « avoir besoin de » qu'on a affaire ! Il est préférable, dans la mesure du possible, de ne pas en séparer les constituants.