Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Franchement pour moi "presque" toutes les liaisons devraient être "FACULTATIVES", en fait si l'on ne faisait jamais les liaisons les gens parleraient d'une façon plus lente et en plus ils seraient obligés d'articuler les mots correctement. Qu'en pensez-vous Claude et André ? C'est noté ?
**Mon pays est plus sage sur ce sujet car les liaisons sont toutes facultatives. Je vous lirai plus tard.
Liaisons facultatives Dépannage linguistique Québec.
Rappelons d’abord qu’une liaison est la prononciation en une syllabe de la consonne finale d’un mot, habituellement non prononcée, avec la voyelle initiale du mot suivant.
Dans certains cas, la liaison n'est ni obligatoire, ni interdite; elle est alors facultative, c'est-à-dire qu'on peut la faire ou non. De façon générale, plus le style est soigné, plus on fait de liaisons facultatives. Dans la langue familière, on ne fera pratiquement pas de ces liaisons; dans la langue courante, on en fera quelques-unes; et dans la langue soutenue, on en fera davantage.
Les liaisons sont facultatives dans de nombreux contextes. Nous n'aborderons ici que les contextes les plus courants; les liaisons peuvent donc être facultatives dans d'autres contextes que ceux présentés ici.
La liaison est facultative entre le nom pluriel et l'adjectif ou le complément du nom qui le suit.
Exemples :
- On a entendu plusieurs chansons entraînantes. [ʃãsɔ̃zãtʀɛnãt] (chan-son-zan-trè-nante) ou [ʃãsɔ̃ãtʀɛnãt] (chan-son-an-trè-nante)
- Luc a raconté des histoires effrayantes. [dezistwaʀzɛfʀɛjãt] (dé-zis-touar-zè-frè-yante) ou [dezistwaʀɛfʀɛjãt] (dé-zis-toua-rè-frè-yante)
- Les personnes en question n'ont pas réagi. [pɛʀsɔnzãkɛstjɔ̃] (pèr-sonn-zan-kes-tion) ou [pɛʀsɔnãkɛstjɔ̃] (pèr-sonn-nan-kes-tion)
- Les gens en deuil portent souvent du noir. [ʒãzãdœj] (jan-zan-deuil) ou [ʒããdœj] (jan-an-deuil)
- Virginie aime les bateaux à voile. [batozavwal] (ba-to-za-voual) ou [batoavwal] (ba-to-a-voual)
**Mon pays est plus sage sur ce sujet car les liaisons sont toutes facultatives. Je vous lirai plus tard.
Liaisons facultatives Dépannage linguistique Québec.
Rappelons d’abord qu’une liaison est la prononciation en une syllabe de la consonne finale d’un mot, habituellement non prononcée, avec la voyelle initiale du mot suivant.
Dans certains cas, la liaison n'est ni obligatoire, ni interdite; elle est alors facultative, c'est-à-dire qu'on peut la faire ou non. De façon générale, plus le style est soigné, plus on fait de liaisons facultatives. Dans la langue familière, on ne fera pratiquement pas de ces liaisons; dans la langue courante, on en fera quelques-unes; et dans la langue soutenue, on en fera davantage.
Les liaisons sont facultatives dans de nombreux contextes. Nous n'aborderons ici que les contextes les plus courants; les liaisons peuvent donc être facultatives dans d'autres contextes que ceux présentés ici.
La liaison est facultative entre le nom pluriel et l'adjectif ou le complément du nom qui le suit.
Exemples :
- On a entendu plusieurs chansons entraînantes. [ʃãsɔ̃zãtʀɛnãt] (chan-son-zan-trè-nante) ou [ʃãsɔ̃ãtʀɛnãt] (chan-son-an-trè-nante)
- Luc a raconté des histoires effrayantes. [dezistwaʀzɛfʀɛjãt] (dé-zis-touar-zè-frè-yante) ou [dezistwaʀɛfʀɛjãt] (dé-zis-toua-rè-frè-yante)
- Les personnes en question n'ont pas réagi. [pɛʀsɔnzãkɛstjɔ̃] (pèr-sonn-zan-kes-tion) ou [pɛʀsɔnãkɛstjɔ̃] (pèr-sonn-nan-kes-tion)
- Les gens en deuil portent souvent du noir. [ʒãzãdœj] (jan-zan-deuil) ou [ʒããdœj] (jan-an-deuil)
- Virginie aime les bateaux à voile. [batozavwal] (ba-to-za-voual) ou [batoavwal] (ba-to-a-voual)
Dernière modification par Deleted User 2577 le sam. 05 oct. 2019, 18:19, modifié 2 fois.
- Yeva Agetuya
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Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Je m'aperçois que je ne fais aucune de ces liaisons.
Et je m'aperçois (h)aussi que je dis "faiz' aucune."
Et je m'aperçois (h)aussi que je dis "faiz' aucune."
Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Yeva Agetuya a écrit : ↑jeu. 03 oct. 2019, 18:26 Je m'aperçois que je ne fais aucune de ces liaisons.
Et je m'aperçois (h)aussi que je dis "faiz' aucune."
Regardez ce qu'André fera quand il vous lira.
Une toute petite remarque "fais" sans liaison on le prononce "fè" mais avec liaison devient "fé". Je m'aperçois que je ne fais pas cette liaison.
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Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Deux choses :
- suivant les chercheurs du projet PFC (https://www.projet-pfc.net/le-projet-pf ... a-liaison/), je préfère parler de liaison variable plutôt que facultative, ainsi que de liaisons catégoriques et erratiques. On a moins cette notion de prescription qui me dérange personnellement.
- de quel pays venez-vous ? N'étiez-vous pas espagnol ? Si oui, je serais curieux que vous me décriviez ce qu'est une liaison en espagnol et selon votre définition, en quoi elle pourrait être facultative, parce que je ne comprends absolument pas de quoi vous parlez.
PS : - votre pays n'est pas plus sage pour autant… votre pays n'a rien à voir avec la langue -qui n'est pas sage non plus-, ou alors, on ne parle que l'espagnol en Espagne et on ne parle l'espagnol qu'en Espagne, ce qui, bien évidemment, n'est pas le cas.
- à nouveau vous tombez dans le plagiat à réécrire le texte de quelqu'un d'autre sans citer vos sources ni mettre les termes entre guillemets. Avez-vous conscience (merci pour la correction André) que le plagiat est passible d'une sanction pénale ?
Dernière modification par oliglesias le lun. 07 oct. 2019, 11:27, modifié 1 fois.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Vous continuez, Diberiss, de vous attribuer des textes d'autres personnes, ce qui me gêne beaucoup.
Vous continuez de privilégier certains co-télépapoteurs dans vos interpellations.
Vous peinez à accepter la réalité de notre langue et à renoncer à un français rêvé.
Vous aimez probablement la provocation.
Votre pays « plus sage » est mystérieux. Je suppose que vous pensez à la langue espagnole et à l'Espagne. Mais la majorité des hispanisants est en Amérique.
On constate, en français, effectivement, l'existence de liaisons facultatives et de liaisons ressenties comme obligatoires.
On constate que les liaisons dites facultatives sont davantage faites dans les registres soutenus.
On constate que beaucoup de ceux qui aiment notre langue aiment cette particularité.
Vous continuez de privilégier certains co-télépapoteurs dans vos interpellations.
Vous peinez à accepter la réalité de notre langue et à renoncer à un français rêvé.
Vous aimez probablement la provocation.
Votre pays « plus sage » est mystérieux. Je suppose que vous pensez à la langue espagnole et à l'Espagne. Mais la majorité des hispanisants est en Amérique.
On constate, en français, effectivement, l'existence de liaisons facultatives et de liaisons ressenties comme obligatoires.
On constate que les liaisons dites facultatives sont davantage faites dans les registres soutenus.
On constate que beaucoup de ceux qui aiment notre langue aiment cette particularité.
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- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Je découvre votre intervention, oliglesias, au moment où je publie la mienne. On ne peut que vous approuver. Un point de détail : à la dernière ligne, votre « confiance » est sans doute mis pour « conscience ».oliglesias a écrit : ↑ven. 04 oct. 2019, 11:13Deux choses :
- suivant les chercheurs du projet PFC (https://www.projet-pfc.net/le-projet-pf ... a-liaison/), je préfère parler de liaison variable plutôt que facultative, ainsi que de liaisons catégoriques et erratiques. On a moins cette notion de prescription qui me dérange personnellement.
- de quel pays venez-vous ? N'étiez-vous pas espagnol ? Si oui, je serais curieux que vous me décriviez ce qu'est une liaison en espagnol et selon votre définition, en quoi elle pourrait être facultative, parce que je ne comprends absolument pas de quoi vous parlez.
PS : - votre pays n'est pas plus sage pour autant… votre pays n'a rien à voir avec la langue -qui n'est pas sage non plus-, ou alors, on ne parle que l'espagnol en Espagne et on ne parle l'espagnol qu'en Espagne, ce qui, bien évidemment, n'est pas le cas.
- à nouveau vous tombez dans le plagiat à réécrire le texte de quelqu'un d'autre sans citer vos sources ni mettre les termes entre guillemets. Avez-vous confiance que le plagiat est passible d'une sanction pénale ?
Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
André et oliglesias je vous vois comme deux petits garçons qui essaient de m'embêter... s'il vous plaît laissez les personnes de bonne foi d'ici de profiter de mes "connaissances d'amateur". Pourquoi critiquer l'originalité ? oliglesias est-ce que vous vous ennuyez **dans le forum ABC de la langue française ?
La recepcioniste de mon article intitulé "chambre avec vue" vient de m'envoyer un e-mail qui dit : C'est hallucinant ! D'où sortent-ils ces messieurs ? Par contre ils sont forts en français, c'est indéniable !! Eh, monsieur Diberis ?
**Dans le forum = forum réel.
**Sur le forum = forum virtuel.
La recepcioniste de mon article intitulé "chambre avec vue" vient de m'envoyer un e-mail qui dit : C'est hallucinant ! D'où sortent-ils ces messieurs ? Par contre ils sont forts en français, c'est indéniable !! Eh, monsieur Diberis ?
**Dans le forum = forum réel.
**Sur le forum = forum virtuel.
Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
J'aimerais beaucoup entendre Diberiss prononcer la phrase suivante à la manière qu'il appelle de ses vœux :Diberiss a écrit : ... en fait si l'on ne faisait jamais les liaisons les gens parleraient d'une façon plus lente et en plus ils seraient obligés d'articuler correctement...
« Après vingt ans, on a vingt-et-un ans »
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Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Quand un télépapoteur refuse de prendre en considération la langue telle qu'elle est, les échanges sont difficiles. Pourquoi affirmez-vous que « sur le forum » serait réservé aux forums virtuels et que « dans le forum » conviendrait particulièrement aux forums réels ? Il suffit de taper « forum » sur son fournisseur d'accès pour obtenir des phrases comme Des temples se dressent encore sur le forum romain (Wikipédia) ouAu dernier siècle de la République, de nombreux massacres et des proscriptions eurent lieu sur le Forum (Université de Caen, dernier paragraphe) (mots mis en gras par moi).
Je ne me vois d'ailleurs guère dire ou écrire « dans le forum ». Si je n'utilise pas « sur », j'aurai probablement recours à « à » (aller au forum). Mais ce n'est que mon avis.
- Claude
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Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Peut-être je vais sur le forum et je suis dans le forum
Je ne sais pas pourquoi mais cette proposition m'a été inspirée par :
- ich gehe in die Schule (je vais à l'école),
- il bin in der Schule (je suis à l'école).
Similitude entre verbe d'action et verbe d'état ?
Je ne sais pas pourquoi mais cette proposition m'a été inspirée par :
- ich gehe in die Schule (je vais à l'école),
- il bin in der Schule (je suis à l'école).
Similitude entre verbe d'action et verbe d'état ?
Avatar : petit Gaulois agité (dixit Perkele)
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Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
En français, on ne fait guère, grammaticalement, la différence entre le lieu où l'on est (locatif) et le lieu où l'on va (directif). Guère : je crois bien m'être déjà dit que dans tel ou tel cas, peu représentatifs, on pouvait ne pas utiliser la même préposition. Mais les exemples m'échappent. En allemand, comme vous le montrez, Claude, une même préposition, in est suivie de l'accusatif pour le directif et du datif pour le locatif.
Dans notre langue, l'article lui-même jouerait-il un rôle en ce qui concerne le sens de la tournure avec « dans » ? « Être dans un forum » ne me fait guère penser qu'à la Toile, tandis que « être dans le forum » n'exclut probablement pas le lieu public concret.
Mais, alors que nous regrettons des emplois fantaisistes de la préposition sur (déménager sur Lyon), son utilisation dans un pareil cas n'est-elle pas particulièrement justifiée ? À Lyon, je me trouve sur la place Bellecour. À Rome, on se rencontrait sur le forum, espace ouvert.
Dans notre langue, l'article lui-même jouerait-il un rôle en ce qui concerne le sens de la tournure avec « dans » ? « Être dans un forum » ne me fait guère penser qu'à la Toile, tandis que « être dans le forum » n'exclut probablement pas le lieu public concret.
Mais, alors que nous regrettons des emplois fantaisistes de la préposition sur (déménager sur Lyon), son utilisation dans un pareil cas n'est-elle pas particulièrement justifiée ? À Lyon, je me trouve sur la place Bellecour. À Rome, on se rencontrait sur le forum, espace ouvert.
Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
Les frontières sont parfois ténues entre les usages, quoiqu'on puisse généralement les comprendre en fonction de notre représentation mentale des lieux :
Je l'ai rencontré dans la rue / sur le boulevard.
Je l'ai rencontré dans l'escalier / sur le palier
Je l'ai rencontré dans le jardin / sur le parvis
Je l'ai rencontré dans la rue / sur le boulevard.
Je l'ai rencontré dans l'escalier / sur le palier
Je l'ai rencontré dans le jardin / sur le parvis
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Doubs (près de l'abreuvoir)
Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
J'ai une petite idée sur votre première proposition :Leclerc92 a écrit : ↑sam. 05 oct. 2019, 12:35 Les frontières sont parfois ténues entre les usages, quoiqu'on puisse généralement les comprendre en fonction de notre représentation mentale des lieux :
Je l'ai rencontré dans la rue / sur le boulevard.
Je l'ai rencontré dans l'escalier / sur le palier
Je l'ai rencontré dans le jardin / sur le parvis
- la rue se trouve en ville, bordée par les habitations des deux côtés, ce qui donne l'impression d'être dans un tunnel à ciel ouvert ;
- le boulevard se trouve (mais pas toujours) hors agglomération, sur un grand terrain dont les habitations sont distantes.
Mon idée sera-t-elle celle du week-end ?
Avatar : petit Gaulois agité (dixit Perkele)
Re: Les liaisons. Une critique à l'obligation/interdiction.
J'ai envoyé mon enregistrement de votre phrase « Après vingt ans, on a vingt-et-un ans » à la recepcioniste pour avoir au préalable un avis fiable. Et sa réponse glaçante a été : N'envoyez/postez surtout pas cet audio car " parlar coma un gavach espanhòl"Koutan a écrit : ↑sam. 05 oct. 2019, 8:14J'aimerais beaucoup entendre Diberiss prononcer la phrase suivante à la manière qu'il appelle de ses vœux :Diberiss a écrit : ... en fait si l'on ne faisait jamais les liaisons les gens parleraient d'une façon plus lente et en plus ils seraient obligés d'articuler correctement...
« Après vingt ans, on a vingt-et-un ans »