Jac, vous oubliez Phèdre
Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire
en fait cette phrase:
Elle n'avait qu'à observer l'univers qui conspirait à lui permettre d'atteindre son but
n'est pas terrible,
l'idée de conspiration semble peu en rapport avec son objet. Est-il besoin de conspirer pour "seulement" permettre d'atteindre un but?
Une conspiration qui n'a pour projet que de "permettre", donner une autorisation, ça paraît dérisoire.
Il y a de l'emphase pour rien, dans cette phrase somme toute banale.
Mais il faudrait le contexte bien sûr.
encore moi... je me questionne au sujet d'un verbe
- Jacques
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Je vous dirai franchement que je ne suis pas en faveur de ce sens de conspirer dans l'idée de conjuguer ses efforts pour aboutir à un résultat, éventuellement bénéfique. Je m'incline parce qu'on ne peut pas dire que la phrase qui sert d'introduction au sujet soit fausse, c'est dans les dictionnaires. Ce que l'on retient aujourd'hui de conspirer, c'est surtout ceci : former un complot en vue de renverser le pouvoir établi. Par extension, s'entendre secrètement pour nuire à quelqu'un, ce qui revient à votre exemple. Le reste ne se dit plus guère, et si vous interrogez plusieurs personnes sur la définition, je parie qu'elles vous donneront cette réponse-là. Donc je partage votre réserve.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).