Le col

[Jacques-André-Albert]

Je ne sais pas ce qu'est, pour vous, un col au sens géographique. Pour moi, c'est un passage élevé entre deux vallées, qui permet de passer de l'une à l'autre. On dit souvent qu'on monte jusqu'au col, et les cyclistes le savent bien. Or, je découvre avec beaucoup d'étonnement que le TLFI en donne une définition inverse : « Dépression entre deux espaces élevés ». Difficile, avec cette définition, d'imaginer de monter au col du Tourmalet ou autre célèbre épreuve du Tour de France.

[Leclerc92]

La définition du TLFi est bien la définition généralement retenue. Voici ce qu'en dit le dictionnaire "Les Mots de la géographie" :

Mais comme le dit l'article, tout col est duel et on peut le voir comme séparant deux montagnes (définition classique) ou deux vallées (votre point de vue). Cela nous rappelle le paraboloïde hyperbolique ou la selle de cheval :
https://mathcurve.com/surfaces/parabolo ... olic.shtml

[Jacques-André-Albert]

La définition donnée par le TLFI est incomplète, je lui préfère celle du dictionnaire "Les Mots de la géographie", qui montre bien la dualité de sens du mot. De fait, lorsqu'on aborde un col, par le chemin ou par la route, les deux aspects sont évidents.

[Yeva Agetuya]

J'ai toujours compris "col" comme « dépression entre deux espaces élevés ».

Ce qui compte est le point de vue du voyageur qui va y trouver son chemin.

[cacophone]

J'ai toujours compris "col" comme « dépression entre deux espaces élevés ».

D'où l'intérêt de "se pousser du col".

[Perkele]

Il est sûr que pour se rendre d'une vallée à l'autre, on emprunte l'espace le plus bas de la montagne soit celui qui passe entre deux éminences. Tout dépend donc (comme pour beaucoup de choses) de l'endroit d'où l'on regarde.