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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Monsieur Pogo a écrit :
Leclerc92 a écrit :

Encore le dialogue de sourds
Ce qui explique que vous n'entendez rien à mon propos.
Cette réponse a au moins deux avantages :
• premièrement, elle nous rappelle, et je vous en suis reconnaissant, qu'« entendre », avant de se substituer à « ouïr », était à peu près synonyme de notre moderne « comprendre »,
• deuxièmement, elle tend à montrer que ledit dialogue de sourds serait entretenu sciemment par vous et non fortuit, la thèse de la voyelle nasale dans « écrivaine » n'étant pas défendable.
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Jacques-André-Albert
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Message par Jacques-André-Albert »

Monsieur Pogo a écrit :Je parlais de patoisants : de locuteurs d'un français différent du dialecte de l'Île-de-France (sans oublier le galéique des bretons bretonnants…).
Vous voulez sans doute parler du gaélique, langue qui n'a jamais parlée en Bretagne, mais seulement en Irlande, en Écosse et dans l'île de Man.
Monsieur Pogo a écrit :Comme la colonisation de la Nouvelle-France a débuté au début du XVIIe siècle, à cette époque les paysans français parlaient le dialecte de leur région respective. Alors, pour se comprendre entre eux, ils utilisèrent la langue de l'administration comme lingua franca.
Bien sûr, mais chacun gardait son accent et les traits caractéristiques de son patois. Ici, en France, presque 140 ans après l'instauration de l'école obligatoire et l'adoption progressive par tous du français parisien, on peut encore identifier les accents des différentes régions. Si l'accent québécois avait des origines parisiennes, on l'entendrait encore, ne serait-ce qu'à l'état de traces. Et si vous pensez que l'état actuel du français parisien ne permet pas de juger ce qu'il était dans les siècles précédents, je peux témoigner indirectement que le français de l'Île de France aux abords de Paris n'avait rien à voir avec celui du Québec au milieu du dix-neuvième siècle : j'ai bien connu un de mes grands-pères, dont le père, né près de Paris en 1847, a vécu jusqu'en 1931. Si l'avait prononcé le français comme les Québécois, j'en aurais perçu des traces.
A contrario, mes amis poitevins se retrouvent dans certains mots et accents qu'il entendent dans les reportages sur la Belle Province.
Quand bien nous pourrions estre sçavans du sçavoir d'autruy, au moins sages ne pouvons nous estre que de nostre propre sagesse.
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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Vous avez bien sûr raison, Jacques-André-Albert, sur ces deux points.
Je l'ai déjà dit : les Poitevins ne sont pas les seuls à se retrouver « dans certains mots et accents » québécois. Dans les années cinquante et soixante du vingtième siècle, ma grand-mère, sarthoise, utilisait par exemple beaucoup les verbes achaler et s'achaler ; elle ne disait que « A va travailler » pour « Elle va travailler », « à matin » pour « ce matin »...
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

André (G., R.) a écrit :la thèse de la voyelle nasale dans « écrivaine » n'étant pas défendable.
Je vous assure que je ne suis pas l'inventeur (sic) de la voyelle nasale; vous m'en attribuez la paternité à tort…

De fait, la «thèse» de la voyelle nasale est un des éléments descriptifs de la phonétique, que j'emprunte au linguiste Pierre Fouché.

Pour en revenir au mot écrivain, vous conviendrez que la dernière syllabe se prononce comme l'interjection «hein»;

Vous conviendrez aussi que la dernière syllabe du terme «écrivaine» se prononce comme le mot «vaine»;

Vous conviendrez tout autant que nous prononçons le n au féminin (p. ex. faisan, faisane) ;

Ainsi, la voyelle nasale «in» du mot masculin écrivain devient orale au féminin : nous prononçons le n, en l'occurrence «aine»; écrivaine;

(Vous noterez l'amuïssement du «e» de la syllabe vaine)

Ceci dit, j'espère que vous conviendrez qu'en français l'accent tonique porte toujours sur la dernière syllabe ;

Donc, en féminisant le mot écrivain, en parlant proprement ou en m'écoutant lire, je prononce : écriVAINE

La voyelle orale nasale VAINE porte un sens qu'exacerbe l'accent tonique.

Ce sens conjugué à la sonorité qui le porte m'horripile, lorsqu'il conclut le signifiant «écrivain» ; le linguiste Saussure parle d'« image acoustique ».


Par ailleurs, ce qui m'amuse à vous voir défendre ce barbarisme, c'est qu'il vient de chez-nous… Il est le fruit des agité et des agitées (sic) qui, au tournant des années soixante et dix, ont, au nom d'une équité cosmétique et d'une idéologie débilitante, imposé à coups d'anathèmes une norme farfelue.
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

Jacques-André-Albert a écrit :
Monsieur Pogo a écrit :Je parlais de patoisants : de locuteurs d'un français différent du dialecte de l'Île-de-France (sans oublier le galéique des bretons bretonnants…).
Vous voulez sans doute parler du gaélique, langue qui n'a jamais parlée en Bretagne, mais seulement en Irlande, en Écosse et dans l'île de Man.
Monsieur Pogo a écrit :Comme la colonisation de la Nouvelle-France a débuté au début du XVIIe siècle, à cette époque les paysans français parlaient le dialecte de leur région respective. Alors, pour se comprendre entre eux, ils utilisèrent la langue de l'administration comme lingua franca.
Bien sûr, mais chacun gardait son accent et les traits caractéristiques de son patois. Ici, en France, presque 140 ans après l'instauration de l'école obligatoire et l'adoption progressive par tous du français parisien, on peut encore identifier les accents des différentes régions. Si l'accent québécois avait des origines parisiennes, on l'entendrait encore, ne serait-ce qu'à l'état de traces. Et si vous pensez que l'état actuel du français parisien ne permet pas de juger ce qu'il était dans les siècles précédents, je peux témoigner indirectement que le français de l'Île de France aux abords de Paris n'avait rien à voir avec celui du Québec au milieu du dix-neuvième siècle : j'ai bien connu un de mes grands-pères, dont le père, né près de Paris en 1847, a vécu jusqu'en 1931. Si l'avait prononcé le français comme les Québécois, j'en aurais perçu des traces.
A contrario, mes amis poitevins se retrouvent dans certains mots et accents qu'il entendent dans les reportages sur la Belle Province.
Houlà ! Jamais je n'ai écrit que «l'accent québécois avait des origines parisiennes»…



Le gaëlique breton… par extension, le celtique, l'armoricain, i.e. l'ensemble des parlers gaéliques de Basse-Bretagne…

Bon, pour le reste, il n'était pas question dans mon propos «d'accent» mais à proprement parler de langues romanes, dont l'isolement des régions au Moyen-Âge a favorisé le morcellement en dialectes et en patois ;

(La liste n'est pas exhaustive) p. ex. au nord de la Loire pour la langue d'oïl : le wallon, le picard, le normand, l'angevin, le poitevin, le berrichon, le bourguignon, le francien, etc. ; au sud de la Loire pour la langue d'oc : le limousin, le gascon, l'auvergnat, le béarnais, le provençal, etc.

Ces gens-là ne se comprenaient pas entre eux.
.
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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Monsieur Pogo a écrit :Je vous assure que je ne suis pas l'inventeur (sic) de la voyelle nasale; vous m'en attribuez la paternité à tort…
De fait, la «thèse» de la voyelle nasale est un des éléments descriptifs de la phonétique, que j'emprunte au linguiste Pierre Fouché.
Les voyelles nasales sont une réalité de la langue française et rares sont sans doute ceux qui en disconviendraient.
Mais encore plus rares sont ceux, probablement et évidemment, qui en verraient une dans « écrivaine ». J'attends, bien sûr, que vous citiez le passage d'un ouvrage de Pierre FOUCHÉ où il attesterait ladite voyelle nasale dans ce mot. J'essaie, quant à moi, modestement, de nommer les choses, de parler de faits.
André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Monsieur Pogo a écrit :
André (G., R.) a écrit :
Pour en revenir au mot écrivain, vous conviendrez que la dernière syllabe se prononce comme l'interjection «hein»;
Vous conviendrez aussi que la dernière syllabe du terme «écrivaine» se prononce comme le mot «vaine»;
Vous conviendrez tout autant que nous prononçons le n au féminin (p. ex. faisan, faisane) ;
Ainsi, la voyelle nasale «in» du mot masculin écrivain devient ORALE au féminin : nous prononçons le n, en l'occurrence «aine»; écrivaine;
(Vous noterez l'amuïssement du «e» de la syllabe vaine)
Ceci dit, j'espère que vous conviendrez qu'en français l'accent tonique porte toujours sur la dernière syllabe ;
(mots mis en gras ou en majuscules par moi)
Je n'ai pas à convenir de quoi que ce soit ! Vous énoncez essentiellement des évidences rencontrées plus d'un fois ci-dessus.
Mais un événement vient de se produire ! Il semblerait que vous admettiez enfin que la dernière voyelle prononcée d'« écrivaine » est orale, et non nasale !
André (G., R.)
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Monsieur Pogo a écrit :La voyelle orale nasale VAINE
Si vous jetez un coup d'œil au lien que je fournis dans ma précédente intervention, vous verrez que, dans le domaine qui nous occupe, « oral » est le contraire de « nasal » et vous finirez par admettre honnêtement que la voyelle prononcée dans « vaine » est orale et non nasale. Mais « vaine » n'est pas une voyelle, c'est un groupe de trois phonèmes, [v], [ɛ] et [n] (deux consonnes et une voyelle), formant une syllabe.
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Jacques-André-Albert
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Message par Jacques-André-Albert »

Monsieur Pogo a écrit : Le gaëlique breton… par extension, le celtique, l'armoricain, i.e. l'ensemble des parlers gaéliques de Basse-Bretagne…
Renseignez-vous : on ne parle pas le gaélique en Bretagne, mais des parlers celtiques qu'on rattache au brittonique. C'est très éloigné du gaélique.
Monsieur Pogo a écrit : (La liste n'est pas exhaustive) p. ex. au nord de la Loire pour la langue d'oïl : le wallon, le picard, le normand, l'angevin, le poitevin, le berrichon, le bourguignon, le francien, etc. ; au sud de la Loire pour la langue d'oc : le limousin, le gascon, l'auvergnat, le béarnais, le provençal, etc.
Je ne connais pas bien la géographie du Canada, mais vous encore moins celle de la France. Allez dire à un Poitevin ou à un Berrichon qu'il vit au nord de la Loire... :lol:
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Monsieur Pogo a écrit :Par ailleurs, ce qui m'amuse à vous voir défendre ce barbarisme, c'est qu'il vient de chez-nous…
Si nos deux positions sur ce forum étaient inversées, je réagirais sans doute comme vous. Sur ce point, vous me mettez mal à l'aise. C'est au moins autant par réalisme que par conviction profonde que j'accepte l'évolution, qui me paraît toutefois inévitable. Si Dominique DUPONT souhaite voir son nom suivi d'« auteure » ou d'« écrivaine », je ne me sens pas en droit de contester à cette femme au prénom ambigu un tel souhait.
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Claude
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Message par Claude »

André (G., R.) a écrit :[...] Si Dominique* DUPONT souhaite voir son nom suivi d'« auteure » ou d'« écrivaine », je ne me sens pas en droit de contester à cette femme au prénom ambigu un tel souhait.
* Camille ou Claude :wink:
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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

André (G., R.) a écrit :
Monsieur Pogo a écrit :
André (G., R.) a écrit :
Pour en revenir au mot écrivain, vous conviendrez que la dernière syllabe se prononce comme l'interjection «hein»;
Vous conviendrez aussi que la dernière syllabe du terme «écrivaine» se prononce comme le mot «vaine»;
Vous conviendrez tout autant que nous prononçons le n au féminin (p. ex. faisan, faisane) ;
Ainsi, la voyelle nasale «in» du mot masculin écrivain devient ORALE au féminin : nous prononçons le n, en l'occurrence «aine»; écrivaine;
(Vous noterez l'amuïssement du «e» de la syllabe vaine)
Ceci dit, j'espère que vous conviendrez qu'en français l'accent tonique porte toujours sur la dernière syllabe ;
(mots mis en gras ou en majuscules par moi)
Je n'ai pas à convenir de quoi que ce soit ! Vous énoncez essentiellement des évidences rencontrées plus d'un fois ci-dessus.
Mais un événement vient de se produire ! Il semblerait que vous admettiez enfin que la dernière voyelle prononcée d'« écrivaine » est orale, et non nasale !

Convenez que «vous conviendrez que» n'est qu'une expression consacrée par l'usage, qui signifie qu'il va de soi que vous admettrez la proposition qu'elle subordonne.

Par ailleurs, j'énonce des évidences qui, «ci-dessus», ne semblaient pas évidentes…

À ce propos, j'ai abordé le cas «écrivaine» en considérant la phonétique et la stylistique.

Phonétique

La voyelle nasale du masculin devient orale au féminin et l'on prononce le n

Stylistique

La dernière syllabe d'« écrivaine » est nasale à l’oral ; nasale : nasillarde. L'image qu'elle suggère est conséquente.

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Monsieur Pogo
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Message par Monsieur Pogo »

André (G., R.) a écrit :
Monsieur Pogo a écrit :La voyelle orale nasale VAINE
Si vous jetez un coup d'œil au lien que je fournis dans ma précédente intervention, vous verrez que, dans le domaine qui nous occupe, « oral » est le contraire de « nasal » et vous finirez par admettre honnêtement que la voyelle prononcée dans « vaine » est orale et non nasale. Mais « vaine » n'est pas une voyelle, c'est un groupe de trois phonèmes, [v], [ɛ] et [n] (deux consonnes et une voyelle), formant une syllabe.

Les voyelles nasales sont en réalité des voyelles orales que l'on émet en abaissant le voile du palais pour laisser échapper une partie de l'air par le nez.

J'ai mentionné l'accent tonique. En français, l'accent tonique porte sur celle des voyelles -qui n'est pas muette- que recèle la dernière syllabe (p. ex. école ). En l'occurrence, l'accent tonique porte sur la voyelle «in» et on prononce le n : « vaine ».
Dernière modification par Monsieur Pogo le lun. 19 févr. 2018, 21:32, modifié 1 fois.
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Monsieur Pogo
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Jacques-André-Albert a écrit :
Monsieur Pogo a écrit :Le gaëlique breton… par extension, le celtique, l'armoricain, i.e. l'ensemble des parlers gaéliques de Basse-Bretagne…
Renseignez-vous : on ne parle pas le gaélique en Bretagne, mais des parlers celtiques qu'on rattache au brittonique. C'est très éloigné du gaélique.
Monsieur Pogo a écrit :(La liste n'est pas exhaustive) p. ex. au nord de la Loire pour la langue d'oïl : le wallon, le picard, le normand, l'angevin, le poitevin, le berrichon, le bourguignon, le francien, etc. ; au sud de la Loire pour la langue d'oc : le limousin, le gascon, l'auvergnat, le béarnais, le provençal, etc.
Je ne connais pas bien la géographie du Canada, mais vous encore moins celle de la France. Allez dire à un Poitevin ou à un Berrichon qu'il vit au nord de la Loire... :lol:
Gaëlique : (…) Par ext. Celtique. | L'armoricain, ensemble des parlers gaéliques de Basse-Bretagne. (Le Grand Robert, éd. 2001 )

« Comme si de beaux vers français ne suffisaient pas pour être inconnu, Brizeux écrivait en breton, et plusieurs de ses ballades gaéliques sont populaires là-bas sur la lande (…)» (Th. GAUTIER, Portraits contemporains, Brizeux)


Quant au berrichon et au poitevin, ce sont des langues d'oïl.

Ceci dit, vous m'étonnez car c'est-là une donnée élémentaire que de situer de part et d'autre de la Loire les deux grandes familles dialectales du français, i.e. les langues d’oïl et d'oc. On tire aussi une ligne de démarcation approximative de La Rochelle à Grenoble.

À ce sujet, je vous cite deux références parmi tant d'autres :

«Langue d’oïl (…) nom donné, dans le Moyen Âge, à la langue que parlaient les peuples de la France habitant au nord de la Loire (…)»

LESAINT, A., - Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle -, c1871, ed.1890, note 2, p. 210, 502 p. https://archive.org/stream/traitcomplet ... 0/mode/2up

«A l'origine, la langue d'oc est une des langues romanes (...) parlé du Sud de la Loire (...)»

Réf. : http://www.cosmovisions.com/languesOc.htm


Par ailleurs, l'anonyme Monsieur Pogo est insensible à l'argumentum ad personam que symbolise votre puéril émoticône au rire gras.

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André (G., R.)
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Message par André (G., R.) »

Monsieur Pogo a écrit :Les voyelles nasales sont en réalités des voyelles orales
:lol: :lol: :lol:
Sous le dernier lien que j'ai fourni, on lit :
Les voyelles orales se prononcent avec le voile du palais relevé, ce qui ferme le passage nasal.
Les voyelles nasales se prononcent avec le voile du palais abaissé, ce qui laisse passer de l'air par la bouche et par le nez.
(mots mis en gras par moi)
Vous iriez donc jusqu'à dire que « fermé » et « ouvert » sont synonymes ? Votre mauvaise foi et votre malhonnêteté intellectuelle sont-elles un jeu ?
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