Je me permets de faire appel aux souvenirs de tous les télépapoteurs présent sur ce forum.
J'ai besoin d'émailler mon propos de 5 citations d'auteurs célèbres concernant l'écrit et suggérant que :
1- On n'a pas trouvé mieux que l'écrit pour prouver ses dires...
2- S'informer avant de rédiger : « Avant donc que d’écrire apprenez à penser, [...] ce qui se conçoit bien s'exprime clairement » (Boileau)
3- Faire un plan avant d'écrire...
4- Respecter la sémantique et la grammaire car c'est le code commun qui permet de se comprendre :
« Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde » (Albert Camus)
« Si les mots sont malades, c’est à nous de les guérir » (Sartre)
Mais ces 2 citations parlent de sémantique, pas de grammaire.
5- Présenter son texte de façon qu'on ait envie de le lire...
Merci pour votre aide.
Besoin de citations
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Besoin de citations
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
-
- Messages : 7437
- Inscription : dim. 17 févr. 2013, 14:22
Dans ce texte de Philippe MEIRIEU, vous pourriez, je crois, trouver des passages correspondant à votre recherche, pour ce qui est du point 1. J'en relève deux :
on vit plus intensément ce que l’on a écrit : parce qu’on l’a mis en mots et que, justement, on a fait cet effort d’aller au plus près, au plus juste, au plus vif. L’écriture nous révèle ce que nous ne savons pas dire : son exigence nous contraint à identifier précisément ce qui, sans elle, nous glisserait entre les doigts comme du sable.
et :
Écrire, c’est surseoir. Accepter de ne pas être dans l’expression immédiate. Accepter de ne pas avoir de réponse tout de suite. Écrire, ainsi, c’est agrandir le cercle, se relier un moment à des êtres qu’on ne voit pas, sur lesquels on n’a aucune prise et avec qui, pourtant, on a besoin ou envie d’entrer en relation. Mais une relation d’un type particulier : car, pour écrire, il faut surseoir. Surseoir à la réaction immédiate, au débordement d’affection comme au cri et à l’injure. Surseoir à une expression médiocre ou approximative. Surseoir aussi au désir, toujours très fort, d’avoir une réponse dans l’instant.
Philippe MEIRIEU cite lui-même Célestin FREINET :
« On entre dans l’écrit, on apprend l’orthographe et on accède à la pensée… ensemble ! ».
on vit plus intensément ce que l’on a écrit : parce qu’on l’a mis en mots et que, justement, on a fait cet effort d’aller au plus près, au plus juste, au plus vif. L’écriture nous révèle ce que nous ne savons pas dire : son exigence nous contraint à identifier précisément ce qui, sans elle, nous glisserait entre les doigts comme du sable.
et :
Écrire, c’est surseoir. Accepter de ne pas être dans l’expression immédiate. Accepter de ne pas avoir de réponse tout de suite. Écrire, ainsi, c’est agrandir le cercle, se relier un moment à des êtres qu’on ne voit pas, sur lesquels on n’a aucune prise et avec qui, pourtant, on a besoin ou envie d’entrer en relation. Mais une relation d’un type particulier : car, pour écrire, il faut surseoir. Surseoir à la réaction immédiate, au débordement d’affection comme au cri et à l’injure. Surseoir à une expression médiocre ou approximative. Surseoir aussi au désir, toujours très fort, d’avoir une réponse dans l’instant.
Philippe MEIRIEU cite lui-même Célestin FREINET :
« On entre dans l’écrit, on apprend l’orthographe et on accède à la pensée… ensemble ! ».