À /DANS

[Claude]

Économie d'encre ?

[André (G., R.)]

C'est la majuscule mise les deux fois qui m'a perturbé mais je m'en suis remis.

Je ne sais pas bien si vous la contestez.

En tout cas, au moment où j'ai écrit « en Suisse en Suisse », je ne me suis posé aucune question. J'ai pensé à des phrases comme « En bon Français, monsieur DUPONT porte le béret et achète sa baguette tous les matins » ou « Ils ont réagi en Américains moyens », dans lesquelles « Français » et « Américains » ne sauraient être des adjectifs. Et je ne vois guère ce qui pourrait me faire changer d'avis. Je constate d'ailleurs à l'instant que le Grand Robert ne connaît que « boire en Suisse ».

Le soldat de la garde du Vatican n'en reste pas moins un suisse ! Antonomase classique, me semble-t-il. Et si l'on préfère se référer à ce suisse-là lorsqu'on boit en solitaire, la langue française ne me semble pas trop gravement menacée !

[Leclerc92]

Je constate d'ailleurs à l'instant que le Grand Robert ne connaît que « boire en Suisse ».

Euh, non ! La seule illustration que donne le Grand Robert est une phrase de Bernanos où il est écrit "en suisse" à propos de "boire".
Le Petit Robert de son côté ne connaît que « boire en suisse ». Le D/dieu de la grammaire, s'il existe, reconnaîtra les siens !

[André (G., R.)]

J'ai pensé à des phrases comme « En bon Français, monsieur DUPONT porte le béret et achète sa baguette tous les matins » ou « Ils ont réagi en Américains moyens », dans lesquelles « Français » et « Américains » ne sauraient être des adjectifs.

Je dois compléter mon intervention de ce matin : bien entendu, si l'on écrit « boire en suisse », « suisse » n'est pas un adjectif, mais un nom commun.