Perles d'inculture 6

[André (G., R.)]

Tout à l'heure, à la radio, à propos d'une noyade : On ne comprend pas comment l'accident a pu se produire, le drapeau vert était tissé.

[Claude]

Ho hisse matelot !

[Koutan]

Effectivement, qu'il soit tissé n'est pas suffisant s'il n'est pas mis en place.

[Perkele]

Effectivement, qu'il soit tissé n'est pas suffisant s'il n'est pas mis en place.

Et que les extrémités du bout soient bien épissées.

[Perkele]

Tout à l'heure, à la radio, à propos d'une noyade : On ne comprend pas comment l'accident a pu se produire, le drapeau vert était tissé.

Ma radio aussi a un bouton qui sert à l'éteindre.

[André (G., R.)]

Je hisse le drapeau blanc après tous ces bons mots !

[André (G., R.)]

Sur un réseau social, une discussion sérieuse s'engage à propos d'un camp français de prisonniers allemands dans l'immédiat après-guerre. L'un des intervenants s'exprime ainsi :

Le camps de X était aussi une base logique allemande pendant l occupation 39 45, et devenus ensuite un camp de prisonnier allemand,de memoir il avait une capacité d accueil de 7 000 prisonniers et dans les moments plus sombres ils sont montés à plus de 15000 prisonnier.

Et il explique un peu plus loin :

Mon livre, sorti prévu pour descendre, parle de l histoire d un prisonnier allemand placé dans le camp de X *.

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* Je ne souhaite évidemment pas nuire à l'auteur, qui se passe d'ailleurs, pour le nom véritable, de la majuscule et d'un accent.

[Claude]

Sans commentaire !

[Leclerc92]

J'imagine un correspondant très âgé (il a peut-être connu les camps dont il parle), qui ne tape pas très bien sur un clavier et qui ne voit plus très bien non plus, ce qui explique qu'il ait laissé "descendre" (sûrement proposé par le correcteur automatique) pour "décembre", entre autres fautes. C'est émouvant.

[Perkele]

J'imagine un correspondant très âgé (il a peut-être connu les camps dont il parle), qui ne tape pas très bien sur un clavier et qui ne voit plus très bien non plus, ce qui explique qu'il ait laissé "descendre" (sûrement proposé par le correcteur automatique) pour "décembre", entre autres fautes. C'est émouvant.

Espérons que ce soit le cas.

[Leclerc92]

On l'espère pour la langue française. En revanche, pour la personne en question, peut-être vaudrait-il mieux qu'elle soit atteinte de dysorthographie et en bonne santé plutôt que frappée des infirmités dont j'ai parlé !

[André (G., R.)]

Le camps de X était aussi une base logique allemande pendant l occupation 39 45, et devenus ensuite un camp de prisonnier allemand,de memoir il avait une capacité d accueil de 7 000 prisonniers et dans les moments plus sombres ils sont montés à plus de 15000 prisonnier.
À la suite de cette intervention, j'ai demandé à son auteur s'il ne voulait pas parler d'une base logistique. Sa réponse : « Si ! »

Mon livre, sorti prévu pour descendre, parle de l histoire d un prisonnier allemand placé dans le camp de X.
Là, je n'ai obtenu aucune réaction à ma question de savoir s'il n'avait pas à l'esprit le mois de décembre.

On aura noté que les faiblesses de l'écrivain... in spe ne concernent pas que la langue mais aussi l'histoire : l'Occupation débute en 1940 et s'achève progressivement à partir de juin 1944.

Le camp de X était aussi une base logistique allemande pendant l'Occupation, de 1940 à 1944. Il est devenu ensuite un camp de prisonniers allemands. Je dirais de mémoire qu'il avait une capacité d'accueil de 7 000 prisonniers et que, dans les moments les plus sombres, l'effectif est monté à plus de 15 000.

Mon livre, dont la sortie est prévue pour décembre, raconte* l'histoire d'un prisonnier allemand du camp de X.

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* « Parler de l'histoire » peut signifier, me semble-t-il, que l'on ferait l'analyse d'un texte racontant la vie du prisonnier.

[Yeva Agetuya]

Dans un long papier consacré aux secrets de La Boum, Télé-Loisirs revient sur la genèse du film. On apprend ainsi que c’est Danièle Thompson, la fille du réalisateur Gérard Oury, qui en est à l’initiative. Un jour, alors qu’elle rentre par surprise chez elle, elle découvre que sa fille Caroline, alors encore adolescente, a organisé une fête sans la prévenir. Immédiatement, la scénariste de 77 ans a une idée de film en tête.

[André (G., R.)]

J'ai l'impression que ce texte est emprunté à l'hebdomadaire Voici.
J'imagine que deux passages vous y gênent : « qui en est à l'initiative » et « la scénariste de 77 ans a une idée de film en tête ». Mais vous aimez bien nous laisser chercher !

[Yeva Agetuya]

Je n'avais pas vu cela.

La question ne touche pas à la langue, en fait