Fautes très et trop courantes

[Leclerc92]

Ce qui me fait penser à une expression formulée volontairement pour faire sourire : « Est-ce que je puis-je ? »

Dans le même esprit, « Qu'est-ce que je fais-je ? » existe aussi et complète bien l'état de confusion qui est à l'origine de la question.

Je ne comprends pas. Vous entendez vraiment ces expressions au point d'en parler dans le fil des "fautes très et trop courantes" ?

[Claude]

Je pense que l''expression de Koutan est comme la mienne, formulée dans le cadre unique de la plaisanterie.

[Leclerc92]

Vous me rassurez !

[Claude]

Vous pouvez passer votre soirée en toute quiétude.

[Koutan]

Je ne comprends pas. Vous entendez vraiment ces expressions au point d'en parler dans le fil des "fautes très et trop courantes" ?

Oui, c'est un partenaire de tennis de table (ping-pong) qui l'a parfois utilisée, pour rire, quand il ratait une balle. Et ça m'a bien plu.
Mais ce n'est pas le bon fil, c'est vrai.

[André (G., R.)]

Sur un réseau social, j'ai écrit il y a une heure : Les mots que mon frère t'adressent me désolent, Georges. Je viens de me corriger ! Vous avez dit lamartinisme ?

[André (G., R.)]

lamartinisme ?

Dans mon journal, l'inverse, si je puis dire, à propos de Luc BESSON : Les chasseurs de l'Orne reprochent au réalisateur d'abriter un trop grand nombre de cerfs dans sa propriété. Et lui demande de payer les dégats...

[Koutan]

En effet, c'est Luc Besson qui demande là de payer des dégâts. Mais comme on ne sait pas de quels dégâts il s'agit...

[André (G., R.)]

c'est Luc Besson qui demande là de payer des dégâts

Je n'y avais même pas pensé ! Le lamartinisme en est aggravé ! La grammaire n'est plus seule en cause !

[André (G., R.)]

Mon nom est devenu un adjectif. Il y a le Poulidor de la politique, le Poulidor du foot, le Poulidor de la chanson, de tout... (dans mon journal).
Il me semble pourtant avoir entendu hier à la radio ou à la télévision « Mon nom est devenu un nom commun ». Mais je n'exclus pas que la si longue popularité du célèbre coureur cycliste l'ait conduit à améliorer ses connaissances en grammaire... Qu'il repose en paix.

[Claude]

Depuis l'annonce du retour des gilets jaunes on entend à tout bout de champ « les un an » ; c'en est plus que risible.
Il n'y a donc personne dans l'entourage des nombreux « coupables » pour leur signaler cette faute ?

[Leclerc92]

Depuis l'annonce du retour des gilets jaunes on entend à tout bout de champ « les un an » ; c'en est plus que risible.
Il n'y a donc personne dans l'entourage des nombreux « coupables » pour leur signaler cette faute ?

Cher Claude,
Je crains que le pli ne soit déjà bien pris et, pour ma part, je ne suis pas si exaspéré que ça par cette formule. Même l'Académie fait preuve d'indulgence, à l'oral du moins, si j'en crois un article de Libération : «Si à l’oral, cette formule est acceptable, on considère qu’elle relève du registre familier et qu’elle doit être évitée»
https://www.liberation.fr/france/2018/0 ... on_1647698
Lire aussi le billet, toujours excellent, de Marc81 :
http://parler-francais.eklablog.com/les-un-an-a88929947
Je mets une copie de ce message dans le fil ad hoc.
viewtopic.php?f=1&t=1457&p=102996#p102996

[André (G., R.)]

Depuis l'annonce du retour des gilets jaunes on entend à tout bout de champ « les un an » ; c'en est plus que risible.
Il n'y a donc personne dans l'entourage des nombreux « coupables » pour leur signaler cette faute ?

Je dois dire ce qui est : j'entends aussi « le premier anniversaire ». Et je me réjouis de constater que l'expression fautive ne figure nulle part dans la page entière consacrée par mon journal à cet anniversaire.

[André (G., R.)]

À la veille du congrès des maires de France, un dessinateur humoristique assez connu fait dire au président de le République, à l'adresse du Premier ministre : Toi qui parle le maire couramment fais-moi répéter !

[Claude]

Ah ! Si le dessinateur pensait « toi que tu... » il conjuguerait correctement.
C'est bien le « qui » qui pousse à la faute n'est-ce pas ?