Friandises de notre langue

[André (G., R.)]

Sur un fil réservé aux membres de FNBL où vous avez proposé cette devinette, je me suis permis, à sa suite, de soumettre à la sagacité de tous la phrase Le pauvre SDF Laurent envie forcément Romain, tandis que Martine prie pour lui, où l'on peut, exactement comme pour la vôtre, imaginer les lieux de sommeil très concrets de ces trois personnes.
J'ai passé... un certain temps hier soir, devant ma télé, à chercher d'autres prénoms aussi particuliers, en vain !

[André (G., R.)]

Trois noms, dont l'un est un nom propre, doivent correspondre aux trois prénoms. Je verrais bien le nom propre précédé de « sa vieille ».

[André (G., R.)]

Tandis que Martine prie pour lui dans un minaret, le pauvre SDF Laurent s'endort dans sa vieille Renault et envie Romain, qui, lui, se prélasse dans un manoir.
Quelques péripéties accessoires ont conduit cette devinette sous le titre Friandises de notre langue. Pardon pour l'immodestie.

[Claude]

Excellente solution avec un texte bien présenté !

[Claude]

Une devinette pour tous :
Le chien dort dans sa niche, Élisa dort à l'asile, Simona dort dans sa maison. Où dort Macha ?

À mon tour voici la solution, une affaire d'anagrammes :
Quoi de plus normal qu'un chien qui dort dans sa niche ? Hélas ! La pauvre Élisa est pensionnaire à l'asile tandis que la bienheureuse Simona se repose dans sa maison et que Macha se prélasse dans son hamac.

[Leclerc92]

Tandis que Martine prie pour lui dans un minaret, le pauvre SDF Laurent s'endort dans sa vieille Renault et envie Romain, qui, lui, se prélasse dans un manoir.

Amusante énigme.
Il y a peu de femmes dans les minarets, domaine réservé au muezzin, qui ne prie pas dans le minaret mais appelle à la prière !
J'avais pensé que Laurent dormait au naturel (dans la nature ?) mais il sera mieux dans sa vieille Renault.

[Claude]

[...]
Il y a peu de femmes dans les minarets, domaine réservé au muezzin, qui ne prie pas dans le minaret mais appelle à la prière !
[...]

Selon les lieux, les hauts-parleurs remplacent le muezzin depuis un certain temps (comme le fût du canon pour refroidir) mais c'est bien une voix d'homme qui appelle à la prière.

[Claude]

Revenons sur nos anagrammes ! En voici une :
Christophe Colomb, amiral de la mer Océane, chercha l'ombre et la misaine de Marco Polo.

[André (G., R.)]

Il m'épate, il m'épate !

[Claude]

Je suis également épaté deux fois :
Charles de Beaumont, dit le chevalier d'Éon : drôle de dame ! L'habit cache-t-il une névrose ?

[Claude]

Et puisque nous sommes en fin de semaine, je ne m'en prive pas :
La Marseille, Rouget de Lisle, stimulera les ailes de la gloire !
Napoléon fuyait l'enfer des mortes étapes dans l'effrayante monotonie de la steppe russe.

[André (G., R.)]

Le nombre de lettres concerné est stupéfiant mais c'est, davantage encore, la conformité sémantique de l'anagramme avec l'élément d'origine qui me laisse pantois.

[Claude]

Et celle-ci, quelle conformité arithmétique ! :
Cent un moins soixante plus quinze = Cinquante et un plus onze moins six

Indépendamment de l'anagramme, pensez-vous que mon (!) suivi d'un (:) sont corrects ?

[André (G., R.)]

Les règles habituelles de la ponctuation excluent, je crois, « ! : »
Pour moi, la valeur exclamative de votre phrase l'emporte sur la notion d'explication contenue dans le deux-points, auquel je renoncerais.
Autre possibilité, peut-être, si l'on tient au deux-points : intégrer à la phrase un adjectif évoquant l'exclamation. « Étonnante conformité arithmétique dans celle-ci : »

[Claude]

[...] « Étonnante conformité arithmétique dans celle-ci : »

Vous avez raison, je retiens ce modèle.