1/ Il me semble que l'on ne peut comparer que ce qui est comparable ou, du moins, ce qui relève des mêmes catégories. Le sport concerne le corps. On sait que sa pratique entraîne un bien-être certain (taux de dopamine - ou autre machin - qui grimpe). Le yoga, en revanche, peut permettre d'atteindre certains "états modifiés de conscience".
La littérature, comme toute forme artistique, concerne une réalité autre.
Cela dit, je ne nie pas pas "l'enrichissement personnel" que peut apporter le sport.
2/ Proust est un phénomène à part, un cas-limite. On peut certes le contester ou, du moins, nuancer ses propos.
3/ J'ai remarqué que lorsque je discute un certain temps dans le domaine "des idées platoniciennes"
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, je perds toute notion du temps (et mes interlocuteurs aussi). J'en ai conclu que Platon a raison. Il existe une réalité autre, hors du temps (et sans doute de l'espace), relativement abstraite disons, où nous devenons de "purs esprits" (désolée pour les guillemets et les émoticônes : c'est difficile d'évoquer ce genre d'expérience).
Cela vous est-il arrivé ?
![[question] :?:](./images/smilies/icon_question.gif)