phrases correctes ?

[Valerief]

Bonjour,
L'ellipse est-elle correcte dans la première "phrase" ? Est-elle, avec l'ellipse, accessible ?

L'emploi du mot "serment" est-il correct dans la deuxième phrase ?

1. Caquetage de politiques en mal d'existence. De médias, de sensation.(caquetage de médias en mal de sensation)
2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, écrivé-je, un serment de son président.

[Yeva Agetuya]

Bonsoir.

L'ellipse est-elle correcte dans la première "phrase" ? Est-elle, avec l'ellipse, accessible ?

1. Caquetage de politiques en mal : d'existence, de médias, de sensations.

Caquetage de politiques en mal d'existence, caquetage de médias en mal de sensations

L'emploi du mot "serment" est-il correct dans la deuxième phrase ?

Oui, quoiqu'un peu enflé.

2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, écrivé-je, un serment de son président.

écrivé-je ? au présent ? ne vouliez-vous pas dire "ai-je écrit" ?

[Valerief]

Bonsoir.

L'ellipse est-elle correcte dans la première "phrase" ? Est-elle, avec l'ellipse, accessible ?

1. Caquetage de politiques en mal : d'existence, de médias, de sensations.

Caquetage de politiques en mal d'existence, caquetage de médias en mal de sensations

L'emploi du mot "serment" est-il correct dans la deuxième phrase ?

Oui, quoiqu'un peu enflé.

2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, écrivé-je, un serment de son président.

écrivé-je ? au présent ? ne vouliez-vous pas dire "ai-je écrit" ?

Merci pour ton aide précieuse. Je voulais bien écrire "écrivé-je". La phrase est correcte, n'est-ce pas ?
Tu trouves que l'emploi du mot "serment" est enflé ? Quel autre mot me suggérerais-tu ?

[Yeva Agetuya]

Il est vrai que pour ne pas répéter "engagement", il faut lui trouver un synonyme. Et "serment" peut convenir.

"Promesse" ferait moins engagé, il est vrai.

Quant à "écrivé-je" au présent, je ne connais pas le contexte de la phrase. L'auteur est-il en train de rédiger un tract ?

[Leclerc92]

L'ellipse de la première phrase n'est malheureusement pas compréhensible.

Quant à la seconde phrase,
2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, écrivé-je, un serment de son président.
je ne comprends pas le sens que vous donnez à écrivé-je.

Déjà, cette forme, certes utilisée par De Gaulle ou Queneau, ou par Balzac et d'autres, est vraiment aberrante dans notre système de conjugaison, puisqu'elle prétend utiliser la forme du subjonctif au lieu de celle de l'indicatif. Elle déroute nécessairement le lecteur moderne.
De plus, je ne crois pas que vous l'utilisiez à bon escient ici. Quel sens lui donnez-vous ? Elle ne signifie rien de plus que "j'écris".
Vous imaginez-vous dire, avec le verbe dire à la place de écrire :
2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, dis-je, un serment de son président.
Cela n'a pas de sens.
À la limite, on pourrait concevoir :
2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, que dis-je, un serment de son président.
et par imitation :
2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, qu'écrivé-je, un serment de son président.
Mais cela resterait néanmoins assez curieux.

[freddy.lombard]

C'est curieux comme construction. Le style me paraît un peu ampoulé. Ce n'est que mon avis.
Il faudrait savoir quel est le contexte : un billet internet, un article de presse, un devoir scolaire...
La première proposition de Leclerc est meilleure. Reste l'emploi de « serment » dans un contexte que l'on ne connaît pas. « Promesse » serait plus approprié.

[Yeva Agetuya]

Il est vrai qu'on rencontre plus souvent le verbe "dire" conjugué "dis-je" que le verbe "écrire" conjugué "écris-je".

D'où l'impression d'étrangeté.

[Valerief]

L'ellipse de la première phrase n'est malheureusement pas compréhensible.

Quant à la seconde phrase,
2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, écrivé-je, un serment de son président.
je ne comprends pas le sens que vous donnez à écrivé-je.

Déjà, cette forme, certes utilisée par De Gaulle ou Queneau, ou par Balzac et d'autres, est vraiment aberrante dans notre système de conjugaison, puisqu'elle prétend utiliser la forme du subjonctif au lieu de celle de l'indicatif. Elle déroute nécessairement le lecteur moderne.
De plus, je ne crois pas que vous l'utilisiez à bon escient ici. Quel sens lui donnez-vous ? Elle ne signifie rien de plus que "j'écris".
Vous imaginez-vous dire, avec le verbe dire à la place de écrire :
2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, dis-je, un serment de son président.
Cela n'a pas de sens.
À la limite, on pourrait concevoir :
2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, que dis-je, un serment de son président.
et par imitation :
2. La réforme des retraites est un engagement de longue date du parti, qu'écrivé-je, un serment de son président.
Mais cela resterait néanmoins assez curieux.

Merci pour ton aide. "écrivais-je", ça vous hérisse moins peut-être ?

[Valerief]

Il est vrai que pour ne pas répéter "engagement", il faut lui trouver un synonyme. Et "serment" peut convenir.

"Promesse" ferait moins engagé, il est vrai.

Quant à "écrivé-je" au présent, je ne connais pas le contexte de la phrase. L'auteur est-il en train de rédiger un tract ?

Merci pour ton aide. Pourquoi un tract ? lol

[Yeva Agetuya]

Parce qu'il raconte qu'il écrit.

[Leclerc92]

[Merci pour ton aide. "écrivais-je", ça vous hérisse moins peut-être ?

Cela ne va pas mieux ! Je ne comprends pas ce que ça vient faire dans la phrase.

[Valerief]

« écrivais-je », référence à quelque chose qui était écrit plus haut dans le texte.

[Leclerc92]

Eh bien il faut écrire "ou, comme je l'écrivais plus haut", ou quelque chose de ce genre.
"Ecrivais-je" tout court ne peut pas se comprendre comme ça.

[Valerief]

Eh bien il faut écrire "ou, comme je l'écrivais plus haut", ou quelque chose de ce genre.
"Ecrivais-je" tout court ne peut pas se comprendre comme ça.

D’accord, c’est noté. Merci pour ton aide.

[Valerief]

Eh bien il faut écrire "ou, comme je l'écrivais plus haut", ou quelque chose de ce genre.
"Ecrivais-je" tout court ne peut pas se comprendre comme ça.

Pourtant, la forme "disais-je" est assez courante.
Les noces de la littérature et de la modernité, disais-je, n’ont jamais cessé d’être batailleuses. Antoine Compagnon, académicien.

Si on peut dire "disais-je", je ne vois pourquoi on ne pourrait pas dire "écrivais-je".