participe passé et adjectif verbal
participe passé et adjectif verbal
Je cherche des différences d'orthographe piégeuses entre participe passé et adjectif verbal, du genre :
naviguant (nuit et jour) et (le personnel) navigant,
convainquant et (un propos) convaincant.
En connaissez-vous d'autres ?
naviguant (nuit et jour) et (le personnel) navigant,
convainquant et (un propos) convaincant.
En connaissez-vous d'autres ?
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
adhérant ; adhérent (e)
coïncidant ; coïncident (e)
convergeant ; convergent (e)
différant ; différent (e)
équivalant ; équivalent (e)
excellant ; excellent (e)
précédant ; précédent (e)
communiquant ; communicant (e)
divaguant ; divagant (e)
naviguant ; navigant (e)
suffoquant ; suffocant (e)
fatiguant ; fatigant (e)
fabriquant ; fabricant(e)
coïncidant ; coïncident (e)
convergeant ; convergent (e)
différant ; différent (e)
équivalant ; équivalent (e)
excellant ; excellent (e)
précédant ; précédent (e)
communiquant ; communicant (e)
divaguant ; divagant (e)
naviguant ; navigant (e)
suffoquant ; suffocant (e)
fatiguant ; fatigant (e)
fabriquant ; fabricant(e)
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Naviguant serait pour moi un participe présent et navigué le participe passé d'un même verbe naviguer.
Mais là n'est pas l'objet de mon message que je place ici pour ne pas ouvrir une discussion sur un sujet proche de celui déjà ouvert.
Citant le responsable d'une grande agence spatiale, un journaliste écrit que celui-ci a également indiqué [...] que "la concentration et la répartition de l'eau ainsi que d'autres substances nécessitent davantage d'analyse des données recueillies" dont certaines indiquent la présence de "substances intrigantes". (Source)
Plus que le pluriel à analyse et que le positionnement des guillemets sur lesquels je m'interroge, c'est cet intrigantes (sans nul doute possible forme féminin pluriel de l'adjectif intrigant) qui m'intrigue. Je comprends difficilement, compte tenu de la définition que donne l'Académie de cet adjectif, que celui-ci puisse s'appliquer à des substances ! Mais peut-être me tromperais-je ?
J'aurais simplement écrit la présence de "substances qui nous intriguent" ou, à la rigueur, jouant du participe présent, la présence de "substances nous intriguant".
A mon avis, la traduction de ce journaliste ne me parait pas fidèle, pour le moins approximative. Qu'en pensez-vous ?
Mais là n'est pas l'objet de mon message que je place ici pour ne pas ouvrir une discussion sur un sujet proche de celui déjà ouvert.
Citant le responsable d'une grande agence spatiale, un journaliste écrit que celui-ci a également indiqué [...] que "la concentration et la répartition de l'eau ainsi que d'autres substances nécessitent davantage d'analyse des données recueillies" dont certaines indiquent la présence de "substances intrigantes". (Source)
Plus que le pluriel à analyse et que le positionnement des guillemets sur lesquels je m'interroge, c'est cet intrigantes (sans nul doute possible forme féminin pluriel de l'adjectif intrigant) qui m'intrigue. Je comprends difficilement, compte tenu de la définition que donne l'Académie de cet adjectif, que celui-ci puisse s'appliquer à des substances ! Mais peut-être me tromperais-je ?
J'aurais simplement écrit la présence de "substances qui nous intriguent" ou, à la rigueur, jouant du participe présent, la présence de "substances nous intriguant".
A mon avis, la traduction de ce journaliste ne me parait pas fidèle, pour le moins approximative. Qu'en pensez-vous ?
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Intrigante : qui manigance des intrigues. Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'intrigues à mener sur notre satellite, et de toute façon ce sont les humains qui intriguent.
Le participe présent d'intriguer au sens d'exciter la curiosité n'est pas mentionné comme pouvant s'employer en fonction d'adjectif, votre proposition de « qui intriguent » ou « nous intriguant » est donc seule valable.
Le participe présent d'intriguer au sens d'exciter la curiosité n'est pas mentionné comme pouvant s'employer en fonction d'adjectif, votre proposition de « qui intriguent » ou « nous intriguant » est donc seule valable.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques-André-Albert
- Messages : 4645
- Inscription : dim. 01 févr. 2009, 8:57
- Localisation : Niort
Ça me rappelle une vieille histoire du temps où les cérémonies de l'église catholique se déroulaient en latin ; le vicaire général annonce le prénom de l'enfant qui se présente devant lui pour recevoir la confirmation.
Le vicaire-général : « Alanus »
à quoi répond l'évêque d'un air réprobateur : « non, non ! in fronte ! »
Le vicaire-général : « Alanus »
à quoi répond l'évêque d'un air réprobateur : « non, non ! in fronte ! »
- Perkele
- Messages : 12915
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Moi aussi, ne vous déplaise,Jacques a écrit :Pistonné, alors ?Claude a écrit :Pour la mienne à Besançon, c'était un archevêque.
Il suffit d'être sujet d'un archevêque et non pas d'un évêque.
Cela n'est qu'une question de territoire.
(voyez un peu ici)
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- grumpythedwarf
- Messages : 149
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