Non, je n'ai pas l'intention de faire ma propre réforme du français, celle de 1990 est suffisante
![[rigole] :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
C'est l'ancienne forme que j'ai donnée : ma mie ; votre grand-mère utilisait donc un archaïsme.Perkele a écrit :Mon arrière grand-mère (celle de Nîmes) nommait les femmes qui lui étaient chères "ma mie" (qu'elle prononçait mille).
N'est-ce pas un bon moyen de se débarrasser de ce souci ?
ma amie => ma mie
C'est l'exemple m'amie cité par Jacques. L'idée est bonne ; cette forme a bien été appliquée aux articles. On aurait, pour reprendre les exemples de Jacques, m'intention, t'idée, s'offre... Ça choque parce qu'on n'y est pas habituéGihad a écrit :Le deuxième moyen pour résoudre le hiatus, c'est de supprimer la première voyelle. Mais en fait ça ne peut pas marcher ici parce que dans ce cas on va avoir les formes suivantes : m', t', s'. Ces formes qui sont déjà consacrées à exprimer les pronoms faibles me, te, se, peuvent dans ce cas faire une certaine confusion.
J'aime bien "cette étrange mutation de possessif", je la juge plus euphonique que l'utilisation de la forme féminine pure. Cela me rappelle l'espagnol, qui exige l'article masculin el devant les noms féminins qui commencent par a/ha tonique: el agua (l'eau), el águila (l'aigle), el hada (la fée), mais la ambulancia (l'ambulance) - le a n'est pas tonique. Un phénomène semblable s'observe en français, en italien et en catalan quand on apostrophe l'article devant les mots au singulier: l'homme, l'uomo, l'home.En fait, les anciennes pratiques étaient plus logiques que cette étrange mutation de possessif. Je me demande ce qu'en pensent les personnes qui ne sont pas francophones de naissance.