Quelque(s) temps
- Perkele
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Quelque(s) temps
Il veut se rendre disponible pendant quelque(s) temps ; avec S ou sans S ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Perkele
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Un des deux policier(s)
On me demande si policier peut être mis au singulier dans l'expression "un des deux policiers".
Qu'en pensez-vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Jacques
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Quelque temps : toujours au singulier. Le temps est une abstraction, un concept, il ne se multiplie pas et ne se dénombre pas. Quelque temps est l'équivalent absolu de : un certain temps. Quelques ne se met au pluriel que pour des choses que l'on peut compter : quelques pommes, quelques promenades, quelques jours...
Un des deux policiers : puisqu'il y en a deux c'est forcément le pluriel (un sur les deux policiers) ; mais un policier sur (ou parmi les) deux.
Un des deux policiers : puisqu'il y en a deux c'est forcément le pluriel (un sur les deux policiers) ; mais un policier sur (ou parmi les) deux.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Commentaire très utile, merci.jac a écrit :Quelque temps : toujours au singulier. Le temps est une abstraction, un concept, il ne se multiplie pas et ne se dénombre pas. Quelque temps est l'équivalent absolu de : un certain temps. Quelques ne se met au pluriel que pour des choses que l'on peut compter : quelques pommes, quelques promenades, quelques jours...
Un des deux policiers : puisqu'il y en a deux c'est forcément le pluriel (un sur les deux policiers) ; mais un policier sur (ou parmi les) deux.
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- Klausinski
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Mais quand le temps s'emballe, on est tout permis de se demander si quelques taons fabuleux ne l'ont pas piqué. Il s'emballe de plus en plus souvent, d'aileurs. Au bon temps, il prenait son temps, ne se pressait pas tant, et s'il s'ennuyait, il trouvait moyen de tuer le temps. « Ah ! » comme disait Saturne en latin, avant de se baigner une deuxième fois dans une étendue d'eau qui n'était plus la même, « l'étang change ».
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
- Perkele
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- Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
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Dans la mythologie gréco-romaine, le Temps (Cronos – Saturne ), plus jeune fils du Ciel (Ouranos - Uranus) et de la Terre (Gaïa - Tella) châtra son père despotique d’un coup de faucille, libéra ses frères et sœurs, et régna pendant une période qualifiée d’Âge d’or. Durant ce règne il engendra de nombreux enfants dont, de son union avec sa sœur l’Abondance (Rhéa - Ops), cinq qu’il mangea de crainte qu’à leur tour ils ne lui ravissent le pouvoir. Mais le sixième, Zeus (Jupiter), fut caché par sa mère, s’attaqua à son père et lui fit régurgiter sa fratrie. Il devint ainsi le dieu des dieux de l’Olympe, maître de la foudre et des phénomènes naturels.
Le Temps, donc, plus jeune fils du Ciel et de la Terre s’unit à l’Abondance pour engendrer Zeus, le maître de l’Olympe, qui mit fin au chaos.
Moralité : il faut du temps pour arranger les choses.
Le Temps, donc, plus jeune fils du Ciel et de la Terre s’unit à l’Abondance pour engendrer Zeus, le maître de l’Olympe, qui mit fin au chaos.
Moralité : il faut du temps pour arranger les choses.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Klausinski
- Messages : 1295
- Inscription : mar. 12 déc. 2006, 23:54
- Localisation : Aude
Que j'aime les histoires cruelles de la mythologie gréco-latine !
Pourquoi pas, tout simplement, calembour ?Jac a écrit :Il y a probablement un mot pour définir ces jeux phonétiques, mais je ne le connais pas.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)