toilettes
WC est inconnu au Québec, nous disons «Aller aux toilettes». Certains jeunes diront : je vais me taker (prononcé taquer) une pisse... Ne me demandez pas ce que «taker» signifie, je ne l'ai jamais su. :Pclaude a écrit :Prononcé vécés (chez les Belges : ouécés).Perkele a écrit :Et si vous disiez : "l'un des WC" ?
- Jacques
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Je pense que nous avons beaucoup parlé d'un sujet qui ne relève pas de hautes préoccupations linguistiques. Je propose de nous tourner vers des notions moins terre à terre, si l'on peut dire. Ainsi l'étymologie nous apprend que toilette est simplement un diminitif de toile, ce qui est tellement évident qu'on ne le remarque pas. Ce fut d'abord le morceau
de toile qu'on mettait sur un meuble pour se parer puis, par contamination, les accessoires eux-mêmes, ensuite le meuble qui les reçoit et, d'une façon générale et plus abstraite, les opérations consistant à se préparer pour se montrer publiquement : faire sa toilette c'est s'apprêter et, par voie de conséquence, on y inclut les soins d'hygiène ; c'est l'acception retenue principalement de nos jours. Le sens ayant toujours tendance à s'élargir, on l'étend encore aux vêtements que l'on porte pour se montrer en société.
Le Dictionnaire historique de la langue française établit dans ces élargissements une comparaison avec bure, étoffe de toile grossière, puis tissu recouvrant un meuble qu'on appelle bureau, puis le meuble lui-même, la pièce où on le met et, enfin, les personnes qui travaillent dans cette pièce. Le cheminement est, à peu de chose près, le même.
de toile qu'on mettait sur un meuble pour se parer puis, par contamination, les accessoires eux-mêmes, ensuite le meuble qui les reçoit et, d'une façon générale et plus abstraite, les opérations consistant à se préparer pour se montrer publiquement : faire sa toilette c'est s'apprêter et, par voie de conséquence, on y inclut les soins d'hygiène ; c'est l'acception retenue principalement de nos jours. Le sens ayant toujours tendance à s'élargir, on l'étend encore aux vêtements que l'on porte pour se montrer en société.
Le Dictionnaire historique de la langue française établit dans ces élargissements une comparaison avec bure, étoffe de toile grossière, puis tissu recouvrant un meuble qu'on appelle bureau, puis le meuble lui-même, la pièce où on le met et, enfin, les personnes qui travaillent dans cette pièce. Le cheminement est, à peu de chose près, le même.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Perkele
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- Localisation : Deuxième à droite après le feu
Lesmots qui désignent les choses "sales" ont tendance à se salir eux-mêmes assez rapidement et un nouvel euphémisme apparaît.
Il est tout de même étonnant que soit apparu, en France, "water closet" alors que cet endroit n'est désigné de la sorte dans aucun pays anglophone (si je suis bien renseignée).![[lève les yeux] :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)
Il est tout de même étonnant que soit apparu, en France, "water closet" alors que cet endroit n'est désigné de la sorte dans aucun pays anglophone (si je suis bien renseignée).
![[lève les yeux] :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Cela n’est pas prouvé. L’Oxford English Dictionary (le vrai
) dit que l’étymologie est obscure et qu’un certain A. S. C. Ross soutenait une dérivation de Waterloo non démontrée ni démontrable à l’état actuel des connaissances. J’aime bien l’hypothèse de l’eau, mentionnée (précédée de perhaps) dans mon Longman. ![[sourire] :)](./images/smilies/icon_smile.gif)
![[clin d'oeil] ;)](./images/smilies/icon_wink.gif)
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