Galérer !
Galérer !
Ce verbe vient d'être utilisé à profusion par les clients des transports en commun. Je ne suis pas très sûr qu'il soit reconnu par l'Académie mais traduit bien le malaise rencontré.
J'ai cherché en vain des équivalents et/ou substituts de ce verbe dans notre belle langue.
Peut-être, pourriez-vous m'aider en la matière car je reste vraiment "sec" sur le sujet ?
J'ai cherché en vain des équivalents et/ou substituts de ce verbe dans notre belle langue.
Peut-être, pourriez-vous m'aider en la matière car je reste vraiment "sec" sur le sujet ?
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
J'aurais juré que cétait dans L'avare... hum !
Avis de l'Académie :
Fig. et fam. Lieu, état, condition, où l'on travaille très durement, où l'on a beaucoup à souffrir. Ce métier est une galère. Une vie de galère, extrêmement pénible. Quelle galère !
Ce verbe est de création assez récente, il est certes familier mais dit bien ce qu'il veut dire. Il ne me choque pas, est implanté dans l'usage (surtout chez les usagers !) et je ne vois pas la nécessité de lui trouver un remplaçant.
Et pendant que nous y sommes, un peu d'humour : j'ai vu récemment un diaporama sur les grèves, où il était question des usagés des transports ; Forcément, les difficulté de transport, ça use !
J'aurais juré que cétait dans L'avare... hum !
Avis de l'Académie :
Fig. et fam. Lieu, état, condition, où l'on travaille très durement, où l'on a beaucoup à souffrir. Ce métier est une galère. Une vie de galère, extrêmement pénible. Quelle galère !
Ce verbe est de création assez récente, il est certes familier mais dit bien ce qu'il veut dire. Il ne me choque pas, est implanté dans l'usage (surtout chez les usagers !) et je ne vois pas la nécessité de lui trouver un remplaçant.
Et pendant que nous y sommes, un peu d'humour : j'ai vu récemment un diaporama sur les grèves, où il était question des usagés des transports ; Forcément, les difficulté de transport, ça use !
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Merci Jacques pour cet humour qui donne un peu de soleil à tous ces problèmes sociaux bien consternants !Jacques a écrit :Que diable allait-il faire dans cette galère ?
J'aurais juré que cétait dans L'avare... hum !
Avis de l'Académie :
Fig. et fam. Lieu, état, condition, où l'on travaille très durement, où l'on a beaucoup à souffrir. Ce métier est une galère. Une vie de galère, extrêmement pénible. Quelle galère !
Ce verbe est de création assez récente, il est certes familier mais dit bien ce qu'il veut dire. Il ne me choque pas, est implanté dans l'usage (surtout chez les usagers !) et je ne vois pas la nécessité de lui trouver un remplaçant.
Et pendant que nous y sommes, un peu d'humour : j'ai vu récemment un diaporama sur les grèves, où il était question des usagés des transports ; Forcément, les difficulté de transport, ça use !
Néanmoins et à mon gré, nous restons "Clients" des transports en commun en payant un abonnement et/ou un billet sans compter les
contribuables qui, par leurs impôts, payent les déficits des dits transports !
Mais, tout cela sort du sujet et je prie tous les mes lecteurs éventuels de m'en excuser.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Je ne vous blâmerai pas de cette petite digression, car je parierais bien que l'envie nous démange tous (ou presque) d'exprimer une opinion. Mais il vaut mieux que nous en restions là, car nous pourrions sortir d'une sage réserve et glisser vers de dangereux affrontements.
Donc, parlons de notre chère langue française, elle nous donne déjà bien des sujets de préoccupation.
Donc, parlons de notre chère langue française, elle nous donne déjà bien des sujets de préoccupation.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Cher JacquesJacques a écrit :Je ne vous blâmerai pas de cette petite digression, car je parierais bien que l'envie nous démange tous (ou presque) d'exprimer une opinion. Mais il vaut mieux que nous en restions là, car nous pourrions sortir d'une sage réserve et glisser vers de dangereux affrontements.
Donc, parlons de notre chère langue française, elle nous donne déjà bien des sujets de préoccupation.
Je ne puis que vous approuver car nous avons effectivement déjà beaucoup à nos préoccuper de l'usage qui est fait de notre langue.
Encore toutes mes excuses pour être sorti complètement du sujet, comme l'aurait dit, à juste titre, un professeur de ma tendre enfance !
Merci Claude,Claude a écrit :Acte II, scène 7 (merci GooglePerkele a écrit :Je crois qu'il faut remonter aux fourberies de Scapin pour retrouver les origines de l'expression.).
Voilà une clarification de bon aloi car Monsieur Molière reste une référence
dans le "bon parler".
Donc, nous n'avons guère le choix sinon d'accepter le verbe "galérer".
Re: Galérer !
C'est vrai qu'il n'y a pas grand choseINDEPENDANT a écrit :Ce verbe vient d'être utilisé à profusion par les clients des transports en commun. Je ne suis pas très sûr qu'il soit reconnu par l'Académie mais traduit bien le malaise rencontré.
J'ai cherché en vain des équivalents et/ou substituts de ce verbe dans notre belle langue.
Peut-être, pourriez-vous m'aider en la matière car je reste vraiment "sec" sur le sujet ?
j'ai pensé (avec des niveaux de langue très divers bien sûr) à:
RAMER
S'ENQUIQUINER
S'glup
CRAPAHUTER?
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Re: Galérer !
A employer exclusivement par les otages (ou galériens) du métro, bien sûramourdeliceetorgue a écrit :...
j'ai pensé (avec des niveaux de langue très divers bien sûr) à:
RAMER
...
![[clin d'oeil] :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Ces quatre verbes expriment des actions différentes : crapahuter c'est pour ceux qui ont dû faire des kilomètres à pied, ramer c'est avoir du mal à se déplacer, les deux autres sont à peu près synonymes et donnent l'idée de s'ennuyer ou de subir des choses désagréables. Galérer c'est subir toutes sortes de misères et avoir bien du mal à se sortir d'affaire, se faire suer sang et eau. Je garde celui-là.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).