accord sujet verbe
accord sujet verbe
Bonjour,
J'ai un trou de mémoire. Pouvez-vous me confirmer que le verbe s'accorde bien avec moi ( je ) et non avec le maître ( il ) ?
Il avait juste oublié un détail : moi, le pauvre charbonnier, qui m'étais chargé du sac !
Merci :D
J'ai un trou de mémoire. Pouvez-vous me confirmer que le verbe s'accorde bien avec moi ( je ) et non avec le maître ( il ) ?
Il avait juste oublié un détail : moi, le pauvre charbonnier, qui m'étais chargé du sac !
Merci :D
Je suis d'accord avec Perkele pour ce qui est de votre question.
Dans le cas d'un accord avec le groupe nominal « le pauvre charbonnier », je pense que nous pourrions écrire ceci :
« Il avait juste oublié un détail : moi, le pauvre charbonnier qui s'était chargé du sac ! »
C'est exemple ne s'apparenterait-il pas à une anacoluthe ?
Dans le cas d'un accord avec le groupe nominal « le pauvre charbonnier », je pense que nous pourrions écrire ceci :
« Il avait juste oublié un détail : moi, le pauvre charbonnier qui s'était chargé du sac ! »
C'est exemple ne s'apparenterait-il pas à une anacoluthe ?
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Cette question me remémore quelque chose que j'ai lu, je ne sais plus où (Grevisse ? Mais alors dans quelle rubrique ?), une affirmation qui m'a surpris, selon laquelle on pourrait tout aussi bien dire : Nous sommes des gens qui prennent leurs responsabilités ou Nous sommes des gens qui prenons nos responsabilités.
Grammaticalement, la première forme se justifie, le pronom relatif qui est mis pour gens, sujet logique du verbre prendre. La seconde est plus difficile à admettre, car il y aurait une ellipse rétrograde qui ferait de nous le sujet du même verbe.
Grammaticalement, la première forme se justifie, le pronom relatif qui est mis pour gens, sujet logique du verbre prendre. La seconde est plus difficile à admettre, car il y aurait une ellipse rétrograde qui ferait de nous le sujet du même verbe.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
- Jacques
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Je l'interprèterais plutôt ainsi : Moi qui étais (ou moi j'étais) le pauvre charbonnier qui s'était chargé du sac. Je ne garantis pas la jutesse de mon raisonnement.Claude a écrit :Voulez-vous dire que la phrase complète serait : moi, le pauvre charbonnier, celui qui s'était chargé du sac ?valiente a écrit :...« Il avait juste oublié un détail : moi, le pauvre charbonnier qui s'était chargé du sac ! »C'est exemple ne s'apparenterait-il pas à une anacoluthe ?
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Jacques a expliqué ma pensée. Je sous-entendais une sorte d'incise pour le mot « moi » servant de comparaison au «pauvre charbonnier ».Jacques a écrit :Je l'interprèterais plutôt ainsi : Moi qui étais (ou moi j'étais) le pauvre charbonnier qui s'était chargé du sac. Je ne garantis pas la jutesse de mon raisonnement.Claude a écrit : Voulez-vous dire que la phrase complète serait : moi, le pauvre charbonnier, celui qui s'était chargé du sac ?
Dans votre exemple, Claude, je crains que l'on soit tenté de rapporter « celui » à « moi », puisque votre incise est justement « le pauvre charbonnier », et que la structure de la phrase serait alors semblable à celle de mairry5.
Je me demande si je suis clair dans mes propos ?
![[confus] :?](./images/smilies/icon_confused.gif)
- Jacques
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Pour moi oui.valiente a écrit : Jacques a expliqué ma pensée. Je sous-entendais une sorte d'incise pour le mot « moi » servant de comparaison au «pauvre charbonnier ».
Dans votre exemple, Claude, je crains que l'on soit tenté de rapporter « celui » à « moi », puisque votre incise est justement « le pauvre charbonnier », et que la structure de la phrase serait alors semblable à celle de mairry5.
Je me demande si je suis clair dans mes propos ?
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- Klausinski
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J’ai retrouvé votre règle, Jacques : ICI.Jacques a écrit :Cette question me remémore quelque chose que j'ai lu, je ne sais plus où (Grevisse ? Mais alors dans quelle rubrique ?), une affirmation qui m'a surpris, selon laquelle on pourrait tout aussi bien dire : Nous sommes des gens qui prennent leurs responsabilités ou Nous sommes des gens qui prenons nos responsabilités.
Grammaticalement, la première forme se justifie, le pronom relatif qui est mis pour gens, sujet logique du verbre prendre. La seconde est plus difficile à admettre, car il y aurait une ellipse rétrograde qui ferait de nous le sujet du même verbe.
:D
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
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- Jacques
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Nous sommes encore, je crois, dans l'un des nombreux cas de l'accord d'intention. Dans un domaine proche mais un peu différent, toujours à propos d'accord, je me souviens d'une chose curieuse. Pendant longtemps, sur les billets français, était reproduit un article du code (de procédure pénale ? Je ne sais plus), qui avait trait à la fabrication des faux. Vers 1950 et plus tard, il était écrit : « La reproduction de billets de banques autorisées par la loi sera punie des travaux forcés à perpuité ». Puis à la faveur d'un changement, de nouvelles coupures apparurent avec une modification : « La reproduction de billets de banque autorisés par la loi... ».
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).