D'après Robert il n'y a pas d'élision, mais selon lui dans l'expression que vous mettez en titre on dit indifféremment d'onze heures ou de onze heures. L'Académie, dans la 8e édition de son dictionnaire, dit : « Quoique ce mot commence par une voyelle, il arrive, en certains cas, qu'on prononce et qu'on écrit sans élision l'article, la préposition ou la particule qui le précède. De onze enfants qu'ils étaient, il en est mort dix. De vingt, il n'en est resté que onze. ». Dans sa première édition (1694) on trouve déjà ceci : « Il faut remarquer qu'encore que ce mot & celuy d'onzieme qui suit, commencent par une voyelle, cependant il arrive souvent qu'on prononce & qu'on escrit sans elision l'article, ou la preposition, ou particule qui les precede ; & de mesme que s'ils commençoient par une consonne » (suivent les exemples donnés dans la 8e).
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Vous n'êtes pas le seul, cela dérange tout le monde, mais quand nous avons voulu revenir à l'heure unique, nos partenaires de Bruxelles s'y sont opposés.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).