Question de grammaire
Question de grammaire
Laquelle de ces phrases est meilleure?
<<En supposant qu'il finisse ses devoirs nous irons au cinéma.>>
ou
<<À supposer qu'il finisse ses devoirs nous irons au cinéma.>
Est ce qu'on commence par <<en supposant>> ou <<à supposer>>?
Et quand est ce qu'on utilise <<à supposer que>> et <<en supposant que>>?
J'ai demandé sur yahoo et la plupart étaient d'accord avec la première mais quelques uns supportaient la deuxième.
<<En supposant qu'il finisse ses devoirs nous irons au cinéma.>>
ou
<<À supposer qu'il finisse ses devoirs nous irons au cinéma.>
Est ce qu'on commence par <<en supposant>> ou <<à supposer>>?
Et quand est ce qu'on utilise <<à supposer que>> et <<en supposant que>>?
J'ai demandé sur yahoo et la plupart étaient d'accord avec la première mais quelques uns supportaient la deuxième.
En continuant dans votre sens à tous les deux, ne pourrions-nous pas dire que la forme la plus douteuse est préférable pour une action tournée vers un possible futur, quand l'autre le serait pour un possible présent.
Par exemple :
« En supposant qu'il ait fini ses devoirs... »
« A supposer qu'il finisse ses devoirs... »
Je ne parviens pas non plus à expliquer clairement mon point de vue, probablement parce qu'il n'a ni queue ni tête.
Par exemple :
« En supposant qu'il ait fini ses devoirs... »
« A supposer qu'il finisse ses devoirs... »
Je ne parviens pas non plus à expliquer clairement mon point de vue, probablement parce qu'il n'a ni queue ni tête.
- Jacques
- Messages : 14475
- Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
- Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum
Nous en sommes réduits aux hypothèses, sans pouvoir nous appuyer sur un argument sérieux. En reprenant vos exemples Valiente, je perçois ceci :
– En supposant qu'il ait fini ses devoirs me donne à penser qu'il a commencé à les faire et que cela devrait se terminer à plus ou moins brève échéance ;
– À supposer peut faire croire qu'on n'est pas sûr qu'il soit décidé à aller jusqu'au bout, qu'il est susceptible de ne jamais terminer. On peut même penser qu'il ne les a peut-être pas commencés.
C'est ce que je ressens, mais je ne peux pas garantir que c'est juste.
– En supposant qu'il ait fini ses devoirs me donne à penser qu'il a commencé à les faire et que cela devrait se terminer à plus ou moins brève échéance ;
– À supposer peut faire croire qu'on n'est pas sûr qu'il soit décidé à aller jusqu'au bout, qu'il est susceptible de ne jamais terminer. On peut même penser qu'il ne les a peut-être pas commencés.
C'est ce que je ressens, mais je ne peux pas garantir que c'est juste.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Le TLFi recense les deux formes mais n'ajoute malheureusement pas de commentaire.
[Le compl. d'obj. est une complét. introd. par que] Considérer quelque chose comme probable; poser quelque chose comme hypothèse. [...]
- À supposer que + subj. Mais il y a de grandes chances pour que l'œuvre s'écarte de ce plan initial, à supposer que je parvienne à le trouver a priori (SCHAEFFER, Rech. mus. concr., 1952, p. 89).
- En supposant que + ind. ou subj. (selon que le fait est envisagé comme réel ou comme hyp., éventuel). En supposant que le médecin le plus habile ne puisse prévoir les révolutions de la santé d'un homme bien portant, il peut prévoir tout le cours d'une maladie quand elle est déterminée (SAINT-MARTIN, Homme désir, 1790, p. 92). La souffrance est une punition du péché; or les bêtes n'ont pas péché; donc elles ne peuvent souffrir, donc elles sont de pures machines. Le P. Bougeant échappait à l'argument, en supposant que les bêtes étaient des démons (RENAN, Avenir sc., 1890, p. 512).
- Klausinski
- Messages : 1295
- Inscription : mar. 12 déc. 2006, 23:54
- Localisation : Aude
Ne peut-on pas faire des distinctions analogues pour « en cas qu’elle vienne » et « au cas où elle viendrait » ?
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
- Klausinski
- Messages : 1295
- Inscription : mar. 12 déc. 2006, 23:54
- Localisation : Aude
Oui, c’est vrai. Je n’ai pas consulté le TLF. Je dois dire que cette forme vieillie me plaît.Marco a écrit :Toutefois, en cas que est marqué comme vieilli, et peut être suivi du subjonctif comme du conditionnel, nous dit le TLFi. Par conséquent, la distinction semblerait ne pas s’appliquer à ce cas-là.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
(Kafka, cité par Mauriac)
(Kafka, cité par Mauriac)
Re: Question de grammaire
Finalement, pour répondre à l'auteur de cette discussion, il suffirait de savoir si cet élève est un cinéphile.stack3d a écrit :Laquelle de ces phrases est meilleure?