Je tombe des nues. Sept fautes d’orthographe dans une lettre de ma gérance, adressée à tous les locataires ! Regardez cela :
Il y a quelques temps de cela nous avons été approché par le concierge de l’immeuble (ici il faut une virgule !) qui nous a informé que des locataires ne se sentaient plus en sécurité dans leur appartement…
Le bloc de boites aux lettres…
De notre côté, nous pensons que le système actuel à toujours bien fonctionné jusqu’à présent et, sans nouvelle de votre part… la situation restera au « statutco »…
C'est effarant ! Il y a en outre un barbarisme qui se répand, avec ce mauvais usage du verbe approcher : « nous avons été approchés par le concierge ». Je constate donc que la France n'a pas le monopole de la bêtise. J'ai lu récemment sur des papiers venant d'un organisme, et qui m'étaient adressés : Pour.... rapprochez-vous de votre caisse de Sécurité sociale.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Cela me fait penser à un dépôt de plainte que j'ai fait au commissariat. Rien que dans l'en-tête, il y avait 3 fautes d'orthographe, plus une virgule mal placée... Deux desdites fautes étaient des fautes d'accord de participe. Et je ne parle pas du reste du papier...
Qu'il est sombre, le rire amer des grandes eaux !
Leconte de Lisle
Diomède a écrit :Cela me fait penser à un dépôt de plainte que j'ai fait au commissariat. Rien que dans l'en-tête, il y avait 3 fautes d'orthographe, plus une virgule mal placée... Deux desdites fautes étaient des fautes d'accord de participe. Et je ne parle pas du reste du papier...
Attention, vous pouvez critiquer les policiers, mais pas les gendarmes...
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Et pourtant, la maîtrise de langue écrite devrait être un critère important pour les gendarmes ou policiers. Un rapport mal rédigé, par exemple à l'occasion d'un accident de la circulation, peut avoir des conséquences juridiques importantes.
Diomède a écrit :Cela me fait penser à un dépôt de plainte que j'ai fait au commissariat. Rien que dans l'en-tête, il y avait 3 fautes d'orthographe, plus une virgule mal placée... Deux desdites fautes étaient des fautes d'accord de participe. Et je ne parle pas du reste du papier...
Attention, vous pouvez critiquer les policiers, mais pas les gendarmes...
Et pourquoi les policiers ? Mon fils est dans la police. Imaginez le cas de ma femme : fille de gendarme elle a mis au monde un petit flic.
Dernière modification par Jacques le dim. 08 juin 2008, 18:20, modifié 1 fois.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
abgech a écrit :Et pourtant, la maîtrise de langue écrite devrait être un critère important pour les gendarmes ou policiers. Un rapport mal rédigé, par exemple à l'occasion d'un accident de la circulation, peut avoir des conséquences juridiques importantes.
Un accent ou une virgule qui manque peut changer radicalement le sens d'une phrase.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Pour la virgule, j'ai trouvé cette anecdote : une édition entière de la Bible a dû être envoyée au pilon à cause d'une virgule oubliée ; il s'agit de la scène de la crucifixion ;
Avec lui étaient deux autres malfaiteurs reconnus.
Il fallait écrire :
Avec lui étaient deux autres, malfaiteurs reconnus.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Brazilian dude, votre remarque se justifie pour boite au lieu de boîte, mais pas pour les autres mots où il y a vraiment des fautes caractérisées. Sincèrement, si j'étais à la place de Marco, j'enverrais à l'auteur une lettre où je fustigerais sans pitié son style et son orthographe.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
À l'école de gendarmerie, nous apprenions à rédiger un procès-verbal (de constatations par exemple). Il nous était fortement recommandé de commencer par « Nous avons constaté les faits suivants. » plutôt que « Nous avons constaté que... », afin de ne prendre aucun risque d'erreur de syntaxe.