Il y avait certaines formules du code de procédure pénale auxquelles nous ne pouvions échapper.jac a écrit :J'aimerais que Claude nous dise si on lui imposait aussi, dans la gendarmerie, des mots, des phrases, des expressions particulières.
Pour le reste, le gendarme moyen n'est pas un virtuose du français. Dans un procès-verbal il ne s'agit pas de faire de la littérature mais d'être clair et précis avec un souci permanent d'objectivité. Le gendarme constate. N'oublions pas que cette "littérature" est lue par le Procureur de la République, le Préfet ou autres personnalités civiles et militaires (oui, je sais que ce sont leurs adjoints mais quand-même !).
Des conseils sont donnés pour la rédaction de documents. Il faut éviter de commencer un procès-verbal par "Nous avons constaté que..." afin d'éviter un enlisement syntaxique
![[rigole] :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
Comme le jeune gendarme prend modèle sur le vieux "briscard", le style change très peu.
En ce qui concerne les notes de service, circulaires du ministère de la Défense et autres directives issues des divers échelons hiérarchiques, le style est celui de l'administration en général.
Qu'en est-il actuellement ? J'ai perdu de vue tout cela il y a bientôt six ans.
Une chose est sûre, dans la gendarmerie tous les gendarmes rient.