Kan h-on Quand on Canton
Kan h-on Quand on Canton
- Kan h-on est jeune, on est heureux !
Cette façon de prononcer gagne du terrain au fil des émissions
de radio, de télévision .....
Cette mode semble se propager dans la conversation courante et spécialement chez les jeunes.
Messieurs les animateurs, allez-y franchement, supprimez les liaisons :
- Kan h-on h-est jeune, on h-est h-heureux !
Cette façon de prononcer gagne du terrain au fil des émissions
de radio, de télévision .....
Cette mode semble se propager dans la conversation courante et spécialement chez les jeunes.
Messieurs les animateurs, allez-y franchement, supprimez les liaisons :
- Kan h-on h-est jeune, on h-est h-heureux !
Ne les poussez pas trop, car ils pourraient bien aussi tomber dans l'excès inverse; celle d'une mode qui tend aussi à se développer et qui consiste à marquer ostensiblement les liaisons.
Il peut [pot] arriver que sur ce point[pw*t] aussi, il y aurait beaucoup [bokup] à dire ...
Ces liaisons sont, à mon avis, tout aussi malvenues. Elles ne sont pas de nature à faciliter la compréhension, a fortiori par un étranger pour lequel elles doivent probablement être plus pénalisantes que la simple absence de liaison.
Cette question, liaison ou pas liaison, est débattue par ailleurs sur le forum. Le bon sens n'inviterait-il pas à se mettre à la place de l'interlocuteur et à se poser la question de savoir comment celui-ci nous comprend lorsque nous faisons de telles liaisons, parfois contre nature?
Nota bene : Mon petit astérisque remplace l'epsilon surmonté du tilde. Je n'ai pas trouvé la méthode pour créer le signe correspondant à la voyelle (matin, plein) de l'alphabet phonétique. J'ai bien réussi à créer une combinaison de touches pour créer l'epsilon. Je sais utiliser le tilde. Mais je ne parviens pas à associer les deux. Quelqu'un pourrait-il m'y aider ?
Il peut [pot] arriver que sur ce point[pw*t] aussi, il y aurait beaucoup [bokup] à dire ...
Ces liaisons sont, à mon avis, tout aussi malvenues. Elles ne sont pas de nature à faciliter la compréhension, a fortiori par un étranger pour lequel elles doivent probablement être plus pénalisantes que la simple absence de liaison.
Cette question, liaison ou pas liaison, est débattue par ailleurs sur le forum. Le bon sens n'inviterait-il pas à se mettre à la place de l'interlocuteur et à se poser la question de savoir comment celui-ci nous comprend lorsque nous faisons de telles liaisons, parfois contre nature?
Nota bene : Mon petit astérisque remplace l'epsilon surmonté du tilde. Je n'ai pas trouvé la méthode pour créer le signe correspondant à la voyelle (matin, plein) de l'alphabet phonétique. J'ai bien réussi à créer une combinaison de touches pour créer l'epsilon. Je sais utiliser le tilde. Mais je ne parviens pas à associer les deux. Quelqu'un pourrait-il m'y aider ?
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
J'ai trouvé cela mais je n'ai pas tout compris :Bernard_M a écrit :...Nota bene : Mon petit astérisque remplace l'epsilon surmonté du tilde. Je n'ai pas trouvé la méthode pour créer le signe correspondant à la voyelle (matin, plein) de l'alphabet phonétique. J'ai bien réussi à créer une combinaison de touches pour créer l'epsilon. Je sais utiliser le tilde. Mais je ne parviens pas à associer les deux. Quelqu'un pourrait-il m'y aider ?
"Ainsi pour avoir un epsilon tilde ton haut, il faudra taper dans l'ordre: /e< /e donne le e tilde ton haut, puis le modificateur le fait passer en epsilon ..."
Je n'ai pas réussi ; avec Alt ça ne fonctionne pas et il y a cette notion de modificateur
![[question] :?:](./images/smilies/icon_question.gif)
Sauf à trouver l'homme idoine pour résoudre ce petit problème, une solution existe en dernier recours par l'utilisation de l'éditeur de caractères proposé par Windows XP. Celui-ci permet la création de caractères particuliers, que l'on peut ensuite insérer dans telle ou telle bibliothèque de polices. Aviez-vous regardé cette piste ?
Ce petit outil est accessible par la commande démarrer/Exécuter.../Eudcedit.exe. Cette opération liminaire étant réalisée, le problème devrait être en grande partie résolu... Mais il s'agit là d'un travail digne d'un bénédictin et donc d'une démarche respectable dans laquelle je me lancerai, lorsque je me serai vainement épuisé sur la piste que vous m'avez indiquée...![[clin d'oeil] :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Ce petit outil est accessible par la commande démarrer/Exécuter.../Eudcedit.exe. Cette opération liminaire étant réalisée, le problème devrait être en grande partie résolu... Mais il s'agit là d'un travail digne d'un bénédictin et donc d'une démarche respectable dans laquelle je me lancerai, lorsque je me serai vainement épuisé sur la piste que vous m'avez indiquée...
![[clin d'oeil] :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Je reviens sur le sujet des liaisons : dans votre exemple, seule la deuxième liaison me semble malvenue. Je ne suis pas sûre de faire systématiquement des liaisons du type des deux autres en parlant dans un milieu familier, mais dès que je soigne mon langage un tant soit peu (devant mes élèves, ou lorsque je rencontre quelqu'un que je ne connais pas), je trouve naturel de faire ces liaisons.Bernard_M a écrit :Il peut [pot] arriver que sur ce point[pw*t] aussi, il y aurait beaucoup [bokup] à dire ...
Ces liaisons sont, à mon avis, tout aussi malvenues.
- Claude
- Messages : 9173
- Inscription : sam. 24 sept. 2005, 8:38
- Localisation : Décédé le 24 août 2022. Humour et diplomatie. Il était notre archiviste en chef.
Voilà ce que je citais dans un autre sujet très lointain :
Poussé trop loin, le respect forcené des liaisons peut confiner au ridicule. On remarque d'ailleurs que les hommes politiques et présentateurs français des années 2000 (Jacques Chirac, par exemple, est coutumier du fait) appliquent une diction étrange consistant à prononcer automatiquement certaines liaisons indépendamment du mot suivant et d'introduire une pause (disjonction ou euh) à la suite de la consonne de liaison. Par exemple : ils ont entendu est normalement prononcé [ilz‿ɔ̃‿ɑ̃tɑ̃dy] ou, plus soutenu, [ilz‿ ɔ̃t‿ɑ̃tɑ̃dy]. Un locuteur pratiquant la prononciation fautive dont on parle dira [ilz‿ɔ̃t | ɑ̃tɑ̃dy] ([|] représente une pause ; « ils ont'... entendu ») [ilz‿ɔ̃təː(ːːː) ɑ̃tɑ̃dy] (« ils onteuh... entendu »). Pire, on peut même entendre ils ont décidé prononcé [ilz‿ɔ̃t | deside] (« ils ont'... décidé ») ou [ilz‿ɔ̃təː(ːːː) deside] (« ils onteuh... décidé »). Si, dans le premier cas, une pause entre deux mots reliés de manière si forte peut passer pour étrange de la part d'un orateur, dans le second, la liaison est pire qu'un pataquès puisque elle introduit un phonème de liaison inutile en l'absence d'hiatus.
Merci Claude,
C'est exactement ce à quoi je pensais.
Concernant la création du caractère epsilon surmonté d'un tilde :
L'auteur cite les deux outils suivants:
Ainsi, en l'absence d'utilitaire, il ne me reste plus dès lors qu'à expérimenter la méthode évoquée dans un échange précédent. Mais avant de me lancer dans cette démarche, je vais attendre un peu. Car cet échange, semblable à une lettre dans une bouteille jetée à la mer, va peut-être attirer l'attention d'un membre qui se sera déjà penché sur cette réalisation.
C'est exactement ce à quoi je pensais.
Concernant la création du caractère epsilon surmonté d'un tilde :
Après avoir cherché la clé qui m'aurait permis de créer aisément le caractère epsilon surmonté d'un tilde, je suis arrivé à la conclusion que la création d'un clavier personnalisé ne pouvait se faire qu'après avoir ajouté un programme utilitaire au système d'exploitation de l'ordinateur. La réalisation du caractère souhaité par combinaison de touches me paraît impossible sur un système d'exploitation sans procéder à cet ajout. Cela est expliqué dans ce document, extrait d'un master de linguistique de l'Inalco....je conserve précieusement vos renseignements ; j'exécuterai ultérieurement cette manipulation ...
L'auteur cite les deux outils suivants:
- L'utilitaire MsKLC est un outil gratuit Microsoft qui permet de configurer simplement des claviers personnalisés, à partir de Windows 2000.
- L'utilitaire Keyman qui se décline en deux modules : le developpeur qui sert à créer un clavier et le runtime qui sert à utiliser les claviers keyman.
Ainsi, en l'absence d'utilitaire, il ne me reste plus dès lors qu'à expérimenter la méthode évoquée dans un échange précédent. Mais avant de me lancer dans cette démarche, je vais attendre un peu. Car cet échange, semblable à une lettre dans une bouteille jetée à la mer, va peut-être attirer l'attention d'un membre qui se sera déjà penché sur cette réalisation.
On ne peut mieux dire.Claude a écrit :Voilà ce que je citais dans un autre sujet très lointain :
Poussé trop loin, le respect forcené des liaisons peut confiner au ridicule. On remarque d'ailleurs que les hommes politiques et présentateurs français des années 2000 (Jacques Chirac, par exemple, est coutumier du fait) appliquent une diction étrange consistant à prononcer automatiquement certaines liaisons indépendamment du mot suivant et d'introduire une pause (disjonction ou euh) à la suite de la consonne de liaison. Par exemple : ils ont entendu est normalement prononcé [ilz‿ɔ̃‿ɑ̃tɑ̃dy] ou, plus soutenu, [ilz‿ ɔ̃t‿ɑ̃tɑ̃dy]. Un locuteur pratiquant la prononciation fautive dont on parle dira [ilz‿ɔ̃t | ɑ̃tɑ̃dy] ([|] représente une pause ; « ils ont'... entendu ») [ilz‿ɔ̃təː(ːːː) ɑ̃tɑ̃dy] (« ils onteuh... entendu »). Pire, on peut même entendre ils ont décidé prononcé [ilz‿ɔ̃t | deside] (« ils ont'... décidé ») ou [ilz‿ɔ̃təː(ːːː) deside] (« ils onteuh... décidé »). Si, dans le premier cas, une pause entre deux mots reliés de manière si forte peut passer pour étrange de la part d'un orateur, dans le second, la liaison est pire qu'un pataquès puisque elle introduit un phonème de liaison inutile en l'absence d'hiatus.
C'est bien ce que je pense
4 ans plus tard le phénomène s'est généralisé : la plupart des intervenants
sur les ondes radio appliquent la manière "Chirac"
(comme un cheval qui refuse le saut )
en separant bien les mots pour eviter les liaisons