La citation, monnaie vivante de la sagesse et du savoir, circule d'un siècle l'un, d'une civilisation l'autre, mais elle doit toujours sonner d'or bref sur les comptoirs de l'humanisme.
La construction en gras dans le texte vous est-elle familière ?
La citation est extraite de la préface du "Dictionnaire des citations françaises" publié chez Larousse.
Une perle
Mon père m'apprend à l'instant l'existence d'un ouvrage de Céline qui s'appelle "D'Un Château l'autre" (dans lequel il se plaint amèrement du pillage de sa maison par des résistants--on lui reprochait des pamphlets antisémites écrits avant la Guerre). Le sens du titre serait "d'un château à l'autre".
J'ai aussi découvert les actes d'un colloque qui s'appelle "D'Un Orient l'autre".
J'ai aussi découvert les actes d'un colloque qui s'appelle "D'Un Orient l'autre".
- Jacques
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Je n'ai pas réagi parce que ma connexion au forum est capricieuse, pour ne pas dire loufoque, et le sujet n'était pas marqué d'une étiquette orange. Mais je ne suis pas choqué par cette tournure, que j'ai déjà vue plusieurs fois et qui, je pense, est littéraire. Néanmoins, sans que je puisse dire pourquoi, elle me semble incorrecte dans ce genre de phrase. On dirait par exemple, et surtout dans un titre, D'un château l'autre. Il n'est pas certain que la préposition à soit sous-entendue. Il n'est pas certain non plus qu'on puisse mettre une telle construction au sein d'une phrase.
Je n'affirme rien mais on pourrait plutôt comprendre d'un... et de l'autre.
Je n'affirme rien mais on pourrait plutôt comprendre d'un... et de l'autre.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).