Bernard_M a écrit :Vous avez raison, Jacques !
Mais vous rappelleriez-vous dans quelle pièce ?
Un indice : celle-ci fut présentée pour la première fois le mercredi 9 octobre 1928 sur la scène des Variétés à Paris.
Pour ceux qui sèchent, la réponse est ici.
J'avais lu l'autre réponse avant votre question ici.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Je ne suis pas assez versé en grammaire pour répondre sur ce point. J'espère que quelqu'un d'autre donnera la clef, car je suis aussi curieux que vous de le savoir. Si nous en prenons d'autres, comme s'extasier, il y a aussi accord ; idem pour se tordre ou se taire.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Oui, les verbes qui n’existent qu’à la forme pronominale s’accordent toujours avec le sujet : ils se sont envolés, ils se sont évadés, ils se sont souvenus, etc. Il n’existe pas de verbe « envoler », « évader » ou « souvenir ».
Se complaire est essentiellement pronominal et son PP est invariable ; devons-nous conclure qu'une fois de plus nous avons affaire à une de ces exceptions qui enfreignent les règles ? Cette invariabilité me choque. C'est bizarre, la particularité du français où chaque règle a une ou des exceptions.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Cependant il existe, dans l’usage littéraire, le verbe complaire à qqn, qui ne peut pas avoir de COD, donc il est invariable. La méthode que j’avais exposée, et que DLF a publiée dans sa revue, a fait ses preuves : je n’ai plus à me soucier d’éventuelles exceptions.
Petite rectification : le verbe souvenir existe, à la forme impersonnelle (Te souvient-il de nostre extase ancienne ? [Verlaine]), mais la forme impersonnelle ne compte pas.