« C'est un océan ! . .. c'est une mer ! . . . c'est un lac !Perkele a écrit :Et aucune législation sur la langue de ce côté de la flaque.
Que dis-je, c'est un lac ?. .. C'est une immense flaque !
![[clin d'oeil] :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Le TLFI a écrit :LING., VERSIF.
A. −,,Unité rythmique constituée par un groupement de syllabes de valeur déterminée (quantité, accentuation), et que les métriciens de l'Antiquité considéraient comme définie essentiellement par un battement de pied (...) sur l'une des syllabes`` (Mar. Lex. 1951). Pied pair, impair, irrationnel, pur. Pourquoi la rime, les pieds, les ritournelles, la mesure, le rythme, nous plaisent-ils dans la musique et dans la poésie? (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t.2, 1821, p.25).
B. −P. anal. et abusivement. Chacune des syllabes constituant un vers. L'alexandrin est un vers de douze pieds. L'un des princes de la poésie à douze pieds (Veuillot, Odeurs de Paris, 1866, p.123). Un prénom de trois pieds évidemment, pour la bonne cadence, et finissant par une syllabe masculine (Arnoux, Gentilsh. ceinture, 1928, p.99).
Il parle d'une correspondance entre pied et syllabe, le pied n'étant pas la syllabe.Quoique le vers alexandrin puisse se couper en différents endroits, et par conséquent avoir différentes césures, nous entendrons par ce mot la césure par excellence, c'est-à-dire celle de l'hémistiche. Pour les autres césures du grand vers, césures variables et arbitraires,nous nous servirons des mots coupe, suspension.
Comme nous l'avons déjà dit, il n'est pas nécessaire que le repos de la césure soit marqué par un signe de ponctuation.
D'un autre côté, le cas se présente souvent où la césure serait insuffisante, le troisième pied (sixième syllabe) ne terminant pas un mot complet. C'est là un des points les plus difficiles de la versification française.
Je viens dans son temple // supplier l'Eternel.
Mais comment définit-on les pieds ? J'imagine que ce n'est pas systématiquement un pied pour deux syllabes. Sinon je ne vois pas l'intérêt de segmenter : Oui, je / viens dans / son temple // ado / rer l'É / ternel.valiente a écrit :Un pied est formé de plusieurs syllabes, généralement de deux.
L'alexandrin est défini comme un vers de douze syllabes ou de six pieds. Cela rejoint l'exemple de Perkele : le troisième pied correspond à la sixième syllabe.