Faire buisson creux

[Jacques]

Le Dictionnaire de l'Académie, 6e édition (1835) dit :
Au Jeu de quilles, Faire chou blanc, Ne rien abattre. Cette manière de parler s'emploie aussi en conversation, et signifie, Ne point réussir, échouer complétement dans une affaire.
Cette expression fait partie de celles où le mot chou exprime une situation d'échec, par attraction paronymique avec échouer. Ce serait en outre une déformation possible de coup (faire coup blanc) selon Littré :
Au jeu de quille, faire chou blanc, ne rien abattre ; et, figurément, n'arriver à aucun résultat dans une entreprise. M. Jaubert, dans son Glossaire, dit que chou est ici pour coup, par suite de la prédominance du ch dans l'idiome du Berry. Si on n'admet pas cette explication, la locution reste tout à fait obscure.

[Invité]

Et pour ceux que les choux blancs ennuient, il y en a maintenant des violets ou des parmes, si l'on préfère.

Bon appétit !

[Perkele]

Et il y en a des bêtes... comme chou.

[Invité]

On voit que certains n'aiment pas le demi-deuil.

[Perkele]

On voit que certains n'aiment pas le demi-deuil.

Outre le chou blanc et le choux violet (couleur fort seyante qui se porte pourtant en période de demi-deuil) il y en a de bêtement verts puisque les plus courants...

Mais qui porte encore le demi-deuil et qui montre encore son deuil par son habillement, mon chou ?

Et est-ce que faire chou-violet, chou-fleur, chou-rave ou chou-navet équivaut à faire chou-blanc ?