Encore le participe passé des pronominaux !

Répondre
Invité

Encore le participe passé des pronominaux !

Message par Invité »

Bonjour,

le sujet du participe passé des verbes pronominaux est souvent abordé sur ce forum et j'ai lu vos différents échanges avec intérêt.
Mais je souhaite éclairer ma lanterne sur un aspect historique de cette prise de tête.

POURQUOI les verbes pronominaux appellent l'auxiliaire "être" : je me suis levé ; je me suis fait mal ?
Quand le sujet et le complément sont deux entités différentes, c'est le verbe "avoir" qui pointe le bout de son nez : j'ai levé mon enfant ; je lui ai fait mal ?
Pourtant les deux accords sont très voisins : avec le COD placé avant.
Nous nous sommes lavé les mains (COD après), brossé les dents (COD après) et coiffées (COD = se, avant) écrivait Anne Frank à propos de sa mère, l'amie et elle-même.

Merci pour vos éclairages.
Avatar de l’utilisateur
Perkele
Messages : 12918
Inscription : sam. 11 juin 2005, 18:26
Localisation : Deuxième à droite après le feu

Message par Perkele »

Vous avez mis le doigt dessus :

Je me suis lavé les mains COD = j'ai lavé les mains COD à moi (comme j'ai lavé les mains COD à mon fils)

Elle s'est lavée = ElleCOD a lavée (se mis pour elle COD placé avant)

Mais elle a lavé sa filleCOD ; sa filleCOD qu'elle a lavée

Elle s'est fait mal = Elle a fait mal à elle (pas de COD)

Nous avons une construction avec l'auxiliaire avoir et un accord avec le COD s'il est placé avant
Dernière modification par Perkele le mar. 27 avr. 2010, 13:22, modifié 1 fois.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
Avatar de l’utilisateur
Jacques
Messages : 14475
Inscription : sam. 11 juin 2005, 8:07
Localisation : Décédé le 29 mai 2015, il était l'âme du forum

Re: Encore le participe passé des pronominaux !

Message par Jacques »

Piterne a écrit :
POURQUOI les verbes pronominaux appellent l'auxiliaire "être" : je me suis levé ; je me suis fait mal ?
Quand le sujet et le complément sont deux entités différentes, c'est le verbe "avoir" qui pointe le bout de son nez : j'ai levé mon enfant ; je lui ai fait mal ?
Merci pour vos éclairages.
Ce ne sont pas des éclairages, mais des éclaircissements.
On ne peut pas justifier par la logique l'emploi des auxiliiares, il ne répond pas à une logique et n'est pas le même dans toutes les langues.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Répondre