Mots à faire connaître ou à rappeler

[Jacques]

ceux qui peuvent remplacer facilement des mots ordinaires, étonner, attirer l'attention, dont on peut avec parcimonie émailler un texte afin de le raffiner.

Je vois là un procédé oratoire très efficace, utilisé par un ancien président.

L'avant-dernier ou l'antépénultième ? Je pencherais plutôt pour celui-ci, mais j'aimerais être sûr.

[Claude]

Je pensais à celui qui a ressorti la chienlit et le quarteron.

[JR]

Claude m'a compris

[Perkele]

Zut ! ma couverture est mitée ! Il faudra que je dise à Yvonne de la ravauder.

[Jacques]

Claude m'a compris

Alors, vive le Québec libre !

[Perkele]

Et "Adios amigos Mexicanos !"

[Madame de Sévigné]

Et «Paris sera toujours Paris !»
Qui ne se dit pas d'un ton édulcoré, que dis-je, melliflu !

[Claude]

Et «Paris sera toujours Paris !»...

Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré...
Là non plus, ce n'était pas une voix melliflue.

[Jacques]

Notre ami JAA ne va-t-il pas s'affliger de voir que nous nous éloignons du sujet ? J'ai un peu contribué avec une petite liste de mots (je peux en donner encore), mais il serait intéressant de découvrir d'autres trouvailles.

[Claude]

Voilà ce qui arrive quand on propose un mot mielleux, la machine digressive se met en route.

[Jacques-André-Albert]

Notre ami JAA ne va-t-il pas s'affliger de voir que nous nous éloignons du sujet ? J'ai un peu contribué avec une petite liste de mots (je peux en donner encore), mais il serait intéressant de découvrir d'autres touvailles.

JAA était dans ses vignes toute la journée, et il vient vous donner ses impressions : les mots proposés par Jacques cadrent tout à fait avec l'idée de revivifier des mots un peu sortis de l'usage ; par contre, je n'adhère pas du tout à la démarche de Perkele, qui veut, en remplaçant des mots ordinaires par des mots recherchés, attirer l'attention et raffiner ses textes.
Mon idée est de remettre au goût du jour des mots abstraits ou concrets pour qu'ils ne soient pas oubliés. Il ne s'agit pas de jouer les précieux, et par là, donner à nos visiteurs l'impression que le français est une affaire de gens maniérés et ringards.

[Anne]

Mais Perkele n'est ni maniérée, ni ringarde !
Et je crois que vos démarches à tous les deux sont similaires : chercher à faire revivre des mots utiles sortis de l'usage est une recherche, c'est-à-dire que la rareté de ces mots en fait des mots recherchés, et le résultat obtenu, quand on emploie ces mots, est que l'on donne l'impression de soigner son langage en lui donnant une saveur particulière, donc on attire l'attention.

[Jacques]

Bien raisonné Anne, mais ce que JAA et moi voulons dire est que, pour faire du bon français, il n'est pas nécessaire de construire des phrases savantes en employant des mots compliqués, impressionnants, qui obligent à parcourir les dictionnaires, quand on a la chance de pouvoir les y trouver. La belle langue peut se concevoir avec un vocabulaire choisi, élégant, mais simple et facile. Et, en puisant dans ce fonds délaissé, nous pouvons faire d'heureuses trouvailles qui donneront un air frais et pimpant à notre prose.

[Dame Vérone]

Ce tantôt, nous ferons des gaufres !
C'est une expression pas très ancienne, qu'employait régulièrement ma grand-mère, mais que je n'entends plus actuellement, et vous ? l'utilisez-vous ?
Au passage, l'exemple permet une assimilation facile : la gourmandise a de bons côtés !

[Claude]

Dans ma région il ne s'emploie pas mais je l'ai entendu ailleurs, parfois même tantôt tout court.

À propos de tantôt, pour information nous en parlions ICI.