Une de mes arrière-grand-mères parlait de camisoles, vêtements légers et courts qui se portaient sur la chemise, qui, elle, était directement en contact avec la peau.
Ma mère ne supportait pas qu'on laissât les vêtements en tapon. Mon arrière-grand-mère rangeait certainement ses camisoles.
Il faudrait d'ailleurs lutter pour bouter hors du français ces odieux ticheurtes, qui ont honteusement pris la place de nos maillots de corps.
Jacques-André-Albert a écrit :Ma mère ne supportait pas qu'on laissât les vêtements en tapon. Mon arrière-grand-mère rangeait certainement ses camisoles.
Il faudrait d'ailleurs lutter pour bouter hors du français ces odieux ticheurtes, qui ont honteusement pris la place de nos maillots de corps.
Heureusement que les caleçons ont repris le pas sur les esslipes !
Mes parents ont toujours pensé que comme les shorts étaient des pantalons à jambes tronquées, les tishorts étaient des maillots de corps à manche tronquées.
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
À l'époque de l'école primaire, nous portions des culottes courtes, c'est à dire des pantalons courts qui ne descendaient pas plus bas que les genoux. C'était un souvenir de l'époque où la culotte désignait le vêtement qui couvrait les jambes (cf le coin de ciel bleu, « de quoi faire une culotte de gendarme », comme disait mon arrière-grand-mère).
Le mot « short » désignait plutôt ce qui servait à la gymnastique, sans doute objet vestimentaire d'importation.
En Suisse romande, on dit aussi cuissettes pour shorts, culottes courtes ou pantalons courts.
Mais pour le short long (juste en-dessus des genoux), on reste malheureusement dans les anglicismes avec le bermuda (abréviation de Bermuda shorts).