Bonjour,
Quand on pose la question, on ne connaît évidemment pas la réponse ; cela ressemble à une lapalissade, mais illustre bien le raisonnement que nous devons tenir. Dans l'incertitude, on met donc le pluriel, car il existe la possibilité qu'il y en ait plusieurs.
C'est comme si on demandait :
– combien y aura-t-il de personnes ?
– aucune.
Vous voyez, c'est plus une affaire de logique que de grammaire.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
Si vous mettez un nom dont le pluriel est différent du singulier à l’oreille, vous verrez que cela sonne mieux au pluriel : nombre de chevaux, par exemple, et non ?nombre de cheval. Comme alternative, dans le cas de personne, rien n’empêche, je crois, de mettre le ‘s’ entre parenthèses.
Vous écrivez : Mais n'est-ce pas illogique de mettre personne au pluriel quand justement nous donnons la réponse, et que cette réponse est zéro ou un.
Ce n'est pas un argument, si court que soit le délai entre question et réponse, au moment où la question est posée on ne connaît pas la réponse. Et si on la connaissait, on ne poserait pas la question.
Si je ne me trompe, combien de et nombre de commandent toujours le pluriel parce qu'il contiennent l'idée même de pluralité.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).