On m'a fait remarquer récemment, alors que j'avais écrit cette expression au pluriel, qu'elle s'écrivait au singulier.
Je croyais qu'on remettait un objet en mains propres à quelqu'un, c'est-à-dire dans ses deux mains, comme quand on dit qu'on a remis cet objet entre les mains de quelqu'un, et qu'il est en de bonnes mains.
Le dictionnaire Larousse des difficultés me confirme que j'avais tort, mais sans guère d'explication.
En recherchant "en mains propres" sur le forum (pour vérifier que le sujet n'avait pas déjà été traité), j'ai constaté que je n'étais pas la seule d'entre nous à faire cette faute, donc je vous fais partager ma découverte en étant certaine que ce ne sera pas totalement inutile.
En main propre
Il ne s’agit nullement d’une faute ! Voyez le TLFi :
(Remettre) en mains propres (rare au sing.). À la personne intéressée et à elle seule. Voici un paquet très important pour M. Vacquerie (...). Il faudrait que cela fût remis en mains propres (HUGO, Corresp., 1862, p. 388). (TLFi)
Et le dictionnaire de l’Académie lui-même admet les deux :
En main propre ou en mains propres, dans la main ou les mains du destinataire. Je lui ai remis votre lettre en main propre.
Comme dit le TLFi, le singulier est désormais rare, donc la forme « normale » est celle au pluriel.
(Remettre) en mains propres (rare au sing.). À la personne intéressée et à elle seule. Voici un paquet très important pour M. Vacquerie (...). Il faudrait que cela fût remis en mains propres (HUGO, Corresp., 1862, p. 388). (TLFi)
Et le dictionnaire de l’Académie lui-même admet les deux :
En main propre ou en mains propres, dans la main ou les mains du destinataire. Je lui ai remis votre lettre en main propre.
Comme dit le TLFi, le singulier est désormais rare, donc la forme « normale » est celle au pluriel.