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J'y ajouterai l'onomatopée neérlandaise ou flamande:Jacques-André-Albert a écrit :Kikeriki en allemand.
Pullus, petit d'un animal, en latin, a donné pol, puis poul. C'est d'abord, confusément, poulet coq ou poule (qui était aussi appelée geline, galine, gline, du latin gallina). Gallus, le coq, a évolué vers jal, jau, gal (à Angers, il y a un lieu nommé « le tertre au jau »).
Coc (ancienne forme de coq) passe pour être d'origine onomatopéique. Le coq a toujours donné une impression de fierté, d'arrogance (d'où, peut-être, une réputation qu'on nous donne, mais qui viendrait de l'emblème) : vers 1220, Gautier de Coincy écrit faire le coc en pelu pour dire faire l'avantageux ; coquart signifie coquet (même racine), prétentieux, fanfaron.
Cette attitude se retrouve dans l'expression « fier comme un pou », qui date de l'époque ou poul désignait aussi le coq, et que la consonne finale n'était pas prononcée (c'était la même chose dans ours prononcé our, pic qui se disait pi [voir pivert] - j'entends d'ailleurs prononcé pi ici l'outil qui est un pic - , sans compter les mots en il, qui , eux, se terminent encore souvent par i à l'oral).
L'homme politique Henri Wallon est néanmoins souvent prononcé "vallon".Jacques a écrit :En Belgique, j'ai toujours entendu prononcer ouagon pour wagon, alors qu'en France on dit vagon. Pour wallon, Wallonie, en France nous disons aussi oualon, oualoni.grumpythedwarf a écrit :Je signale qu'en Belgique, on prononce le W comme dans "wallon"="Ouallon", etc.
Peut-être est-ce la proximité des langues germaniques que nous côtoyons chaque jour ?
Mais c'est là un parler régional, qui ne peut, je suppose, être considéré comme correct.
Sans aucun doute, mais cette hypothèse n’est valable que pour les mots empruntés après le passage u > i, qui est advenu, à peu près, à partir du Ier siècle ap. J.-C., Les emprunts du latin au grec ancien de l'époque classique, étaient rendus par u (ou français): bursa < bursa (it. borsa, fr. bourse); buxus < puxos (it. bosso, fr. a. bois, fr. mod. buis); trutina ‘balance’< trutanē (fr. a. trone 'poids'). Dans l'époque imperial l'articulation de y était considerée élégante, chic. On rétrouve, par exemple, dans l'Appendix Probi: tymum ‘thym’ (= thymum) non tumum. Ce tumum avait été sans doute emprunté au grec thymos lorsque u n'avait pas encore abouti à i : ligurien tùmaru (toumarou) ; sarde tùmbu (toumbou).Jacques-André-Albert a écrit :Pour répondre à Dame Vérone, mon hypothèse, c'est que la lettre y, prononcée u en grec ancien, a été prononcée i par les Latins dans les mots qu'ils ont empruntés à cette langue. En effet, les Latins ignoraient le son u. .
Il s'agit de l'île de São Miguel (Açores). Mais on retrouve ce son aussi dans les dialectes portugais continentaux de Portalegre, de Castelo Branco et de Algarve (région de Barlavento). Le dialecte de São Miguel a aussi le son ø (eu français).Brazilian dude a écrit :Il y a des dialectes italiens où ce son survit et aussi sur une certaine île portugaise dont je ne me souviens plus du nom.