Sécurité zéro
Sécurité zéro
Je mets ce sujet ici car il n'a pas de particularité bien définie.
Un homme politique qui faisait ses débuts en 1968 vient de dire à propos du nucléaire : " En matière de nucléaire il n'existe pas de sécurité zéro..."
Je crains qu'il n'ait dit le contraire de sa pensée car "en vérité" la "sécurité zéro" a de quoi inquiéter alors que le "risque zéro" vers lequel on devrait tendre, a de quoi rassurer, lui.
Je ne me trompe pas ?
Sur un autre plan j'en suis à me demander si cette expression (risque zéro) est correcte.. Certes on dit bien : croissance zéro, point zéro ... Pour ma part je pense que oui ...
Un homme politique qui faisait ses débuts en 1968 vient de dire à propos du nucléaire : " En matière de nucléaire il n'existe pas de sécurité zéro..."
Je crains qu'il n'ait dit le contraire de sa pensée car "en vérité" la "sécurité zéro" a de quoi inquiéter alors que le "risque zéro" vers lequel on devrait tendre, a de quoi rassurer, lui.
Je ne me trompe pas ?
Sur un autre plan j'en suis à me demander si cette expression (risque zéro) est correcte.. Certes on dit bien : croissance zéro, point zéro ... Pour ma part je pense que oui ...
Si fait ! Et en ce temps là Jacques vous nous disiez, le 17 mai 2010, que :
Le risque zéro n'est pas une expression fautive, mais vous avez raison sur un point : l'abus en tout est nuisible et désagréable. Et c'est le grand défaut de certaines formules modernes, on en abuse largement et on les répète à l'excès, ce qui en fait des tics de langage, comme vous le signalez. Un bon nombre de gens vont au plus facile en utilisant un fonds d'expressions toutes faites dans lequel ils puisent constamment. Ce qui fait l'agrément du langage, c'est la diversité et la faculté d'inventer en évitant les stéréotypes.
Mais si mes souvenirs (?) sont bons on n'a pas encore parlé de la "sécurité zéro"
Autrement bien d'accord avec ce que vous disiez ; d'ailleurs je crois que j'ai ce tic...
Le risque zéro n'est pas une expression fautive, mais vous avez raison sur un point : l'abus en tout est nuisible et désagréable. Et c'est le grand défaut de certaines formules modernes, on en abuse largement et on les répète à l'excès, ce qui en fait des tics de langage, comme vous le signalez. Un bon nombre de gens vont au plus facile en utilisant un fonds d'expressions toutes faites dans lequel ils puisent constamment. Ce qui fait l'agrément du langage, c'est la diversité et la faculté d'inventer en évitant les stéréotypes.
Mais si mes souvenirs (?) sont bons on n'a pas encore parlé de la "sécurité zéro"
Autrement bien d'accord avec ce que vous disiez ; d'ailleurs je crois que j'ai ce tic...
Vous l'avez dit Jacques.
Cela prouve qu'on a beau avoir la langue bien pendue il peut arriver à des personnages politiques de tant se fourvoyer qu'ils disent le contraire de ce qu'ils pensent en sortant comme vous le disiez des formules de leur chapeau magique. N'en rions pas c'est souvent pour nous abuser. Nous amuser ??
Cela prouve qu'on a beau avoir la langue bien pendue il peut arriver à des personnages politiques de tant se fourvoyer qu'ils disent le contraire de ce qu'ils pensent en sortant comme vous le disiez des formules de leur chapeau magique. N'en rions pas c'est souvent pour nous abuser. Nous amuser ??
- Jacques-André-Albert
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- Dame Vérone
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- Perkele
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C'est vrai ! Je déclare toujours un an de plus pour mieux supporter le prochain anniversaire.Dame Vérone a écrit :Ces citations sont masculines et passent sous silence l'âge des femmes qu'il est souvent difficile à avouer dans sa vérité !
![[clin d'oeil] :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Il faut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux.
- Manni-Gédéon
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- Localisation : Genève (CH)
Récemment, on s'est beaucoup moqué de certains lapsus de politiciens français. Chez nous, une conseillère fédérale en a fait un qui est intéressant, compte tenu de la réputation des Suisses :Jacques-André-Albert a écrit :Les hommes et femmes politiques sont très exposés, et en proie aux inévitables lapsus, qui peuvent se retourner contre eux. Récemment, une responsable socialiste a ainsi déclaré que le programme de ce parti était très vague... elle s'est reprise très vite : très vaste !
"Le fait de bombarder et de massacrer ses propres contribuables n'est pas acceptable."
Elle voulait dire concitoyens, bien sûr.
- Hippocampe
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- Inscription : dim. 17 avr. 2011, 18:15
Quand on a peur on dit qu'on a le trouillomètre à zéro, ce qui est idiot: c'est le courageomètre qu'on a à zéro.
Par ailleurs, pour moi, "le risque zéro" est une expression débile. Il me semble que cette façon de parler a fait florès depuis qu'Alain Juppé, alors Premier ministre a parlé et reparlé de son "PTZ", le prêt à taux zéro. L'expression intelligente aurait été "prêt à taux nul".
Ou alors, il aurait fallu qu'auparavant on définisse des catégories de taux: "taux zéro" veut dire..., "taux un" veut dire..., c'est ainsi qu'on peut dire "l'accident de Fukushima est de gravité sept. Dans le domaine du nucléaire, la "gravité zéro" existe (voir Wikipedia) et ne veut pas dire "gravité nulle".
S'agit-il de français zéro?
Par ailleurs, pour moi, "le risque zéro" est une expression débile. Il me semble que cette façon de parler a fait florès depuis qu'Alain Juppé, alors Premier ministre a parlé et reparlé de son "PTZ", le prêt à taux zéro. L'expression intelligente aurait été "prêt à taux nul".
Ou alors, il aurait fallu qu'auparavant on définisse des catégories de taux: "taux zéro" veut dire..., "taux un" veut dire..., c'est ainsi qu'on peut dire "l'accident de Fukushima est de gravité sept. Dans le domaine du nucléaire, la "gravité zéro" existe (voir Wikipedia) et ne veut pas dire "gravité nulle".
S'agit-il de français zéro?