Question de ponctuation et de grammaire / subordonnée relati

[Claude]

...Ramsés revient à son palais; son épouse lui demande pourquoi il n'a pas vaincu les juifs. Personnellement, j'orthographie sa réponse comme suit :
"Leur dieu . . . est Dieu".
On le perçoit presque à l'oreille !...

Je ressens la même chose que vous. Pour mémoire, ne le dit-il pas après que les dix plaies d'Égypte ont été accomplies ?

[Klausinski]

Vous apportez une belle illustration à la démonstration de ces linguistes, JR.

Mais sans parti pris ni esprit de critique, il est un fait que j'ai maintes fois constaté, c'est cette étrange pratique des écrivains catholiques qui mettent des majuscules à tous les pronoms et autres mots qui se rapportent à la divinité, comme si ce signe avait une valeur sacrée.

Marc Wilmet parle aussi de cet usage :
Les divinités chrétiennes et — par une flagornerie d’Ancien Régime — les souverains bénéficient de majuscules qui apothéosent les noms communs, les pronoms et les adjectifs « possessifs » ; p. ex. « Le Roi a toujours éprouvé pour Ses augustes Parents l’admiration que Son fils aura pour Lui. » (Général Maton)

Je crois que nous avons dit que certains poètes « apothéosent » aussi, en les affublant d’une majuscule, la personne aimée ou certains mots qui prennent ainsi un caractère absolu ou un relief inédit.

[Jacques]

Je n'étais pas au courant pour ce qui concerne les rois, mais cela nous ramène toujours à cette idée reçue qui attache à tort à la majuscule une idée de noblesse, de grandeur, faisant d'elle un symbole qui magnifie, honore, élève la personne.
N'y aurait-il pas, psychologiquement, une influence par rapprochement de majuscule avec majesté ?

[TSOS]

Je n'étais pas au courant pour ce qui concerne les rois, mais cela nous ramène toujours à cette idée reçue qui attache à tort à la majuscule une idée de noblesse, de grandeur, faisant d'elle un symbole qui magnifie, honore, élève la personne.
N'y aurait-il pas, psychologiquement, une influence par rapprochement de majuscule avec majesté ?

Pour moi, c'est évident.
Et lorsque j'écris un poème pour ma bien-aimée, où je me rends coupable d'un tel usage de majuscule, c'est avec une telle idée en tête que j'écris ladite majuscule.
Mais l'idée en question se mélange aussi en moi avec le fait que dans plusieurs langues la formule de politesse, et le pronom associé, sont pourvus d'une majuscule, qui, je le suppose du moins, souligne la noblesse (par flagornerie, ou non) de la personne à qui l'on s'adresse. Je pense au "Sie" allemand, mais aussi au "De" norvégien (la troisième personne du pluriel avec une majuscule, donc), lequel dernier exemple ne s'utilise plus guère que pour les personnes royales... ou dans les poèmes!
Avec une idée... de majesté!

[JR]

Pour mémoire, ne le dit-il pas après que les dix plaies d'Égypte ont été accomplies ?

Plus précisément, c'est après le franchissement de la mer rouge, où son armée a été entièrement exterminée : il est le seul survivant.

[Claude]

Maintenant que vous le dites, c'est exact ; merci !

[Perkele]

Pour mémoire, ne le dit-il pas après que les dix plaies d'Égypte ont été accomplies ?

Plus précisément, c'est après le franchissement de la mer rouge, où son armée a été entièrement exterminée : il est le seul survivant.

Normal ! Pharaon est un dieu vivant.

[Claude]

Que cela soit écrit et accompli ! dit-il à son scribe.

[Perkele]

Que cela soit écrit et accompli ! dit-il à son scribe.

Son scribe aussi est un dieu ?